L’opposition exige la lumière sur les événements de Gao

Il y avait à  cette rencontre Soumaà¯la Cissé de l'URD, Tiébilé Dramé du PARENA, Amadou Abdoulaye Diallo du PDES, Daba…

Il y avait à  cette rencontre Soumaà¯la Cissé de l’URD, Tiébilé Dramé du PARENA, Amadou Abdoulaye Diallo du PDES, Daba Diawara du PIDS, Amadou Koita du PS Yelen Koura et des représentants des FARE, PSP, PMVR, FCD, AFP, le FDM/MNJ. Dans une déclaration lue par Amadou Koita, les leaders de l’opposition se disent « profondément inquiets de la dégradation de la situation au nord du Mali, en particulier de la tournure sanglante prise par les événements survenus le 27 janvier à  Gao ». Ils ont présenté leurs condoléances aux familles et aux populations éplorées de Gao et adressé des vœux ardents de guérison rapide aux blessés. Les présidents des partis ont pris acte du retrait de l’accord contesté et demandent au gouvernement de veiller à  ce qu’une enquête complète et impartiale fasse toute la lumière et situe toutes les responsabilités. Les partis de l’opposition ont par ailleurs souligné « la responsabilité particulière du président de la République et du Gouvernement dans la détérioration de la situation sécuritaire au Mali ». « Au lieu d’initiatives hardies mobilisant tout le pays pour rétablir la sécurité et relancer le processus politique de résolution de la crise, le président de la République et le Gouvernement s’enlisent dans l’inaction en déléguant à  d’autres le soin de stabiliser le Mali » indique le communiqué. « L’attentat contre le général Mohamed Ould Meà¯dou prouve que Bamako n’est plus à  l’abri des activités terroristes » peut-on lire. Elle s’incline devant la mémoire de toutes les victimes de la crise et exprime aux populations maliennes éprouvées en général, à  celles des régions affectées par l’insécurité en particulier sa solidarité de tous les instants.