Lutte contre la corruption: le Mali perd 22 places!

Le rapport annuel sur l'indice de perception de la corruption dans le monde, élaboré par Transparency International est paru ce…

Le rapport annuel sur l’indice de perception de la corruption dans le monde, élaboré par Transparency International est paru ce 3 décembre. L’édition 2013 tire la sonnette d’alarme car de nombreux pays ont fortement regressé dans la lutte contre ce fléau. Au nombre desquels le Mali. Le Mali 127ème sur 177 Parmi les pays qui ont le plus perdu de points dans l’index 2013 se trouvent la Syrie, déchirée par la guerre civile, ainsi que la Libye et le Mali, tout deux en proie à  des conflits militaires majeurs ces dernières années. Grosse chute donc pour le Mali qui passe de la 105ème à  la 127ème place. «Alors qu’une poignée de pays obtient un bon résultat, aucun n’arrive à  la perfection. Et plus des deux tiers ont moins de 50», souligne l’Organisation. Pour rappel, la note maximale est de 100 points et le Mali n’en a recueilli que 28, bien loin de la moyenne. Les trois plus mauvais élèves, l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie atteignent huit points, tandis que les deux meilleurs, Danemark et Nouvelle Zélande, affichent 91 points. En queue de peloton, C’’est-à -dire entre 10 et 19, se trouvent l’Irak, la Syrie, la Libye, le Soudan et le Sud Soudan, le Tchad, la Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau, Haà¯ti, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Yémen. Transparency International, organisation non gouvernementale, basée à  Berlin en Allemagne, établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics dans tous les pays, un fléau qui sape le développement et le combat contre la pauvreté. «Ce qui ressort du classement : les pays les plus corrompus sont les plus pauvres et, dans ces derniers, ce sont les moins nantis qui en souffrent le plus. Jamais ces nations ne sortiront de la pauvreté si elles ne combattent pas la vénalité», a commenté l’un des chercheurs de cette organisation, Finn Heinrich. «Tous les pays sont menacés de corruption, à  tous les niveaux de gouvernement, aussi bien quand il s’agit de délivrer un permis local que lors de la mise en vigueur de lois et de régulations», met en garde la Canadienne Huguette Labelle, présidente de Transparency International