Toutes les composantes de la société sont invitées à  s’impliquer dans cette lutte à  travers plusieurs actions ‘’nous ne sommes là  pour de la répression, et les populations doivent nous aider en nous alertant sur des comportements suspects » a expliqué Général Coulibaly Kany Diabaté, présidente de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères au Mali (CNLPAL) tout en insistant que la tâche est difficile ‘’car certaines armes font partie de nos us et coutumes » faisant allusion aux fusils de chasse, dont le Mali est réputé pour les meilleures fabrications de la sous-région. Selon Général Coulibaly, ‘’Toutes les communautés doivent être impliquées dans la gestion de la problématique liée aux armes légères », puisque ‘’les conflits inter communautaires sont généralement réglés avec des fusils et autres » a-t-elle ajouté. La cérémonie d’ouverture de cet atelier était présidée par Seydou Kéà¯ta, secrétaire général adjoint de la Présidence du Mali, qui présidait la cérémonie, ‘’la porosité des frontières a favorisé la prolifération des armes légères dans la sous-région » a-t-il affirmé. Selon lui, les conséquences humanitaires ‘’ dues au manque de contrôle des armes légères sont considérables‘’ et ‘’la règlementation du flux des armes doit être renforcée à  travers la formation des agents de sécurité au droit humanitaire international, notamment » a-t-il ajouté. Le Mali a ratifié le traité sur les armes légères en 1996, o๠une opération  »flamme de la paix » avait eu lieu. La mise en œuvre de ce plan d’actions vient après plusieurs années de difficultés liées au manque de contrôle des armes dites légères. ‘’C’’est notre premier projet au Mali. Il y a Vu les événements en 2012-2013, la commission nationale nous a approchés pour demander un appui en vue de revitaliser cette institution. La première étape pour travailler ensemble était de mettre en place un plan d’actions » a expliqué Marco Kalbusch, directeur du centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarment en Afrique. Ce projet est financé par l’Allemagne et des missions de terrains ont eu lieu. Toutes les entités (police, gendarmerie, société civile, communauté à  la base) ont été impliquées et ce plan sera une bonne base pour aller vers le chemin de la paix, de la stabilité au Mali » a indiqué M. Kalbusch.