M’Bam Djatigui Diarra a rencontré le Premier Ministre.

Un parcours au service des autres M'Bam Djatigui Diarra est née à  Dakar au Sénégal. Après son bac au Lycée…

Un parcours au service des autres M’Bam Djatigui Diarra est née à  Dakar au Sénégal. Après son bac au Lycée des Jeunes Filles de Bamako en 1966, elle obtient un diplôme d’éducatrice préscolaire en 1974 à  l’Institut de Formation Pédagogique de Montrouge en France. De retour au Mali, M’Bam Diarra est chargée de l’encadrement des femmes et enfants des camps de sinistrés touaregs dans la région de Gao en 1975. Pour intégrer les hautes fonctions de l’ état, elle entreprend en 1981 des études de droit à  l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et s’inscrit en 1986 au barreau malien. Sa riche carrière d’avocat et de militante des droits de l’homme commence au début des années 90 pendant la Transition malienne, lorsqu’elle assurera la fonction de vice présidente de la Conférence nationale. Elle est ensuite nommée membre du Comité de Transition pour le Salut du Peuple ( CTSP), la plus haute instance dirigeante à  l’époque. Elle y préside la Commission institutionnelle et juridique. Au même moment, elle est membre de l’équipe de supervision de la commission d’élaboration de la nouvelle constitution du Mali. De 1991 à  1998, Mme Diarra est présidente de l’AMDH, l’Association Malienne des Droits des Hommes. De 1994 à  1996, elle est Rapporteur spécial sur la situation des Droits de l’homme au Tchad pour le compte du Centre des Nations Unies. De 1997 à  1999, elle coordonne le programme d’assistance judiciaire à  l’Office du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme au Burundi. De 1999 à  2003, elle travaille au Bureau des Nations Unies en Guinée Bissau comme coordonnatrice des activités en direction des institutions de la République, des partis politiques, des femmes et de la société civile. Un parcours exemplaire et riche qui l’a formé à  sa nouvelle tâche. Le rôle de médiateur de la République « Je suis allée voir le Premier ministre parce que J’ai besoin de lui pour la réussite de la mission qui m’a été confiée par le Chef de l’Etat. Les autres institutions sont nécessaires dans l’accomplissement de cette mission, mais le Premier ministre étant la personne qui coordonne l’action gouvernementale, son appui sera d’une grande utilité ». Le rôle du médiateur de la République est de faire des recommandations aux services publics après saisines des citoyens quant ceux-ci rencontrent des difficultés avec les agents de l’administration. Ensuite, dans son rapport adressé au Chef de l’Etat, au Premier ministre et au Président de l’Assemblée Nationale, le médiateur rend compte. Au fil des ans, les mêmes recommandations reviennent dans les différents rapports. Pour ce nouveau mandat, M’Bam Djatigui Diarra compte sur la Primature : « Il serait difficile de réussir sans l’appui du Premier ministre » a déclaré Mme Diarra à  sa sortie d’audience le mardi 30 juin. De son côté, le premier ministre lui a donné toutes les assurances de son appui. Le renouveau de l’action publique met aussi l’accent sur le point de vue des populations dans leurs rapports avec l’administration. « La tâche n’est pas facile, mais soyez assurée de notre disponibilité », a conclu le Premier ministre. Par ailleurs, face à  la difficulté de la tâche qui lui a été confiée, Madame le médiateur de la République a décidé de s’appuyer sur les organisations de défense des droits de l’homme, qu’elle connaà®t bien, mais aussi la société civile et les médias etc. Infatigable, M’Bam Djatigui Diarra souhaite donner une nouvelle couleur à  l’action du médiateur, en associant les légitimités traditionnelles à  la complexité de la médiation politique moderne. Source : Koulouba.pr.ml