Économie




Madame Traoré Mariam Makadji : Au service de la méso finance

Mme Traoré Mariam Makadji est la directrice de la nouvelle filiale de Crédit Kash, qui a ouvert ses portes à…

Mme Traoré Mariam Makadji est la directrice de la nouvelle filiale de Crédit Kash, qui a ouvert ses portes à Bamako fin novembre. Après un parcours bancaire bien rempli, elle ambitionne de combler le vide du financement des très petites entreprises (TPE).

C’est avec beaucoup d’aplomb que Mariam Makadji s’attaque à ce nouveau défi. Parce qu’être à la tête d’une institution qui lance sa marque au Mali et se révèle comme un leader qui compte dans le secteur de la méso finance, est une offre qui ne se refuse pas. Elle prend donc à 36 ans les rênes de cette nouvelle structure et dirige une équipe de 21 personnes. Un staff 100% malien, marque de confiance des actionnaires envers des acteurs qui connaissent « leur marché ».

Après son bac, en 2000, elle fait une licence en Économie et gestion à Bordeaux, qu’elle complète par un master professionnel  à Paris II en 2005.

Elle y débute sa carrière et travaille dans deux banques. Dans la seconde, elle évolue dans la division internationale, où on offrait des possibilités de refinancement à certaines banques, africaines notamment.

Elle rentre au Mali en 2007 et travaille à la Banque Atlantique durant 11 ans comme Analyste crédit et Directrice du département risques. Elle occupe ensuite le même poste à UBA, qui a ouvert ses portes au Mali en 2019.

Une riche expérience qui la pousse à saisir, « sans hésiter, le challenge Crédit Kash » qui s’offre à elle.  Madame Traoré veut relever un nouveau défi dans ce secteur intermédiaire entre la micro finance et les banques. Pour accompagner les TPE, les PME, les autoentrepreneurs et les organisations et offrir des opportunités à ces entités, qui représentent une part importante du PIB malien. L’astuce de la mère de famille pour concilier vie de foyer et responsabilités professionnelles est de « trouver le juste milieu », en compensant souvent les longues journées passées au bureau.

La société, qui a ouvert ses portes fin novembre 2019, se réjouit d’un total bilan de 2,3 milliards de francs CFA de plus 700 millions de francs de dépôts. La structure a déjà décaissé 85 millions en financements au bénéfice de ses clients. « Les ambitions pour le Mali sont grandes », parce que l’entreprise envisage un encours crédit à 5,8 milliards à la fin de l’année pour faire partie des grands du SFD (Système financier décentralisé) et, en 2021, d’ouvrir 2 agences à Bamako, puis, en 2022, d’autres en région.

Fatoumata Maguiraga