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Makan Koné, président réélu de la Maison de la presse : « Nous serons jugés à la tâche ! « 

22 Septembre : Vous venez d'être réélu à  la tête du Comité de pilotage de la Maison de la Presse.…

22 Septembre : Vous venez d’être réélu à  la tête du Comité de pilotage de la Maison de la Presse. Quels sentiments vous animent actuellement ? Makan Koné : Le sentiment qui m’anime actuellement est celui de toutes les consœurs, confrères et les maliens d’autres couches socioprofessionnelles épris du développement de notre pays. C’’est surtout un sentiment de satisfaction, mais je le prends aussi avec beaucoup d’humilité. Quand nos pairs ou nos aà®nés nous renouvellent leur confiance, cela veut dire que vous les avez pas déçu. C’’est surtout la confiance renouvelée à  toute mon équipe. Avant cette échéance, on a enregistré ici et là  des tensions. Alors, dans quel contexte votre élection s’est déroulée ? Je n’appelle pas cela des tensions, mais plutôt des incompréhensions. C’’est toujours comme cela, la collaboration ou la relation entre les êtres humains. On dit chez nous que même la langue et les dents se querellent souvent. Quand on est responsable, il faut savoir accepter les félicitations et les critiques. Je me réjouis de cette divergence de points de vue. Cela démontre que la Maison de la Presse, de nos jours, est un symbole d’expression démocratique. Et qui dit démocratie, dit souvent différence entre la façon de faire, de penser, d’agir…Bref, C’’est une structure qui attire beaucoup de personnes de toutes obédiences et de tous les coins du monde. Je voudrai signaler que toute l’élection s’est déroulée dans une atmosphère saine et cordiale. Il y a eu quelques changements tels que Mme Diaby, notre trésorière, qui s’est retirée et qui a été remplacée par notre grand frère Ousmane Maà¯ga « Pélé » de l’Essor. On enregistre aussi l’arrivée de notre consœur, Mariétou Konaté. Un mandat s’achève, un autre commence. Y aura-t-il du renouveau dans l’action ? Justement, le contexte n’est pas le même. Quand mon équipe et moi venions, pour le premier mandat, C’’était dans des conditions de contestation, de protestation et de guéguerre. En ce moment là , on pouvait parler de tension. Nous avons passé environ deux ans dans des batailles juridiques. Cela a déçu les partenaires qui nous épaulent énormément. Aujourd’hui, la recréation est terminée, le climat est plutôt apaisé et nous pouvons nous mettre maintenant au travail. En tout cas, il n’y a rien de particulier ou d’extraprofessionnel qui nous empêchera d’atteindre nos objectifs. Il s’agit aujourd’hui plus qu’hier d’encourager et de favoriser la bonne pratique journalistique à  travers la formation, le respect de l’éthique et de la déontologie, de promouvoir de meilleures conditions de travail en faveur des journalistes. Nous avons déjà  un cadre de travail idéal, avec la nouvelle Maison de la presse. Et C’’est le moment de remercier encore une fois de plus, le président de la République, Amadou Toumani Touré, qui nous a offert ce joyau architectural. La balle est donc dans notre camp. Paul MBEN