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Mal des transports : les bons réflexes

Aussi appelé cinépathie ou encore akinétose, le mal des transports s'explique par la perte de repères de notre corps suite…

Aussi appelé cinépathie ou encore akinétose, le mal des transports s’explique par la perte de repères de notre corps suite à  un mouvement « non naturel ». A chaque instant, les yeux, l’oreille interne et les capteurs sensoriels de nos muscles envoient des informations au cerveau. Ces données sont analysées, classées et triées et permettent de situer le corps dans l’espace et de maintenir son équilibre. Dans les transports, les messages reçus par le cerveau sont contradictoires. Le cerveau indique un déplacement alors que le corps reste quasi immobile. De cette confusion naà®t un déséquilibre menant à  ensemble de réactions: sensation de froid ; pâleur ; nausées ; salivation excessive ; vomissements ; vertiges… Le mal des transports touche principalement les enfants et les femmes, moins les hommes. C’’est un mal très passager et bénin. Les symptômes disparaissent à  la fin du voyage voire même après une période d’adaptation sur les trajets longs. Que faire avant le départ Partez reposé, la fatigue accroà®t les phénomènes nauséeux. Prenez un repas suffisamment copieux pour que votre estomac ne soit pas vide en cas de vomissements importants, ce qui rendrait les rejets particulièrement douloureux. Vous pouvez également prendre des médicaments spécifiques : des antihistaminiques de type H1 sédatifs, médicaments principalement utilisés contre les allergies pour limiter l’hypersensibilité et éviter les états nauséeux. Ces médicaments s’administrent à  titre préventif, généralement une heure avant le départ. Ils provoquent tous des effets de somnolence, ce qui interdit leur usage aux conducteurs. Pendant le trajet en voiture ou en bus Faites une petite halte toutes les heures si vous êtes en voiture. Calez-vous bien, en réduisant au minimum les mouvements de la tête et du corps, et fixez votre regard sur l’horizon ou un point stable à  l’extérieur du véhicule. Fermer les yeux est également une solution. Ne mettez pas le chauffage trop fort, laissez les fenêtres entrouvertes et baissez la musique. Pendant le trajet en bateau ou en avion Préférez les places au milieu du bateau ou du cockpit, si vous êtes sujet au mal de mer ou de l’air. Les mouvements y sont moins importants. Vous pouvez éventuellement essayer des remèdes homéopathiques. La solution patch Délivrés sur ordonnance, les patchs à  la scopolamine sont très efficaces. Et leur nouvelle formulation limite fortement le risque d’effets secondaires, comme c’était le cas par le passé, o๠on les accusait notamment de provoquer des somnolences. Ces patch restent toutefois interdits aux conducteurs, aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants de moins de 15 ans et en cas de glaucome ou de rétention urinaire. Pour une meilleure efficacité, il est conseillé de les porter derrière l’oreille, quelques heures avant le départ, et de ne les retirer qu’une fois arrivé. Si vous êtes sujet au mal des transports ou si vous savez que vos enfants souffrent régulièrement de ces symptômes, atténuez la sensation de stress en préparant un sac « au cas o๠» il y aurait une crise de vomissement. Prévoyez également de l’eau sucrée pour que le malade puisse se réhydrater suffisamment.