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Malamine Koné : « Il nous faut un entraîneur malien ou étranger, qui puisse travailler sur le long terme! »

Modèle d'excellence pour les jeunes, homme d'affaires et Président Fondateur de la marque de sport AIRNESS, Malamine Koné n'en finit…

Modèle d’excellence pour les jeunes, homme d’affaires et Président Fondateur de la marque de sport AIRNESS, Malamine Koné n’en finit pas d’étonner et de créer l’engouement. S’intéressant au football Africain, il est notamment le fournisseur officiel de l’équipe nationale de football du Mali. Aussi revient-il sur la défaite ds Aigles à  la CAN 2010, tout en proposant des pistes de réflexion pour développer le football malien. Quelle a été votre réaction après l’élimination de l’Equipe Nationale lors du 1er tour de la CAN 2010 ? Malamine Koné : Evidemment, J’ai été déçu, comme tous nos compatriotes ! Nous avions mis beaucoup d’espoir dans cette équipe, dont les vedettes jouent dans les meilleurs clubs du monde. Au-delà  de la déception, il faut désormais analyser cette défaite, et réfléchir aux moyens de bâtir une sélection nationale qui puisse un jour remporter la Coupe d’Afrique, et aussi participer à  la Coupe du Monde. Justement, comment analysez-vous cette défaite ? Malamine Koné : A mon avis, les responsabilités sont à  plusieurs niveaux. On n’a pas senti la fougue, la rage de vaincre chez certains joueurs, choses indispensables pour gagner à  ce niveau, alors même qu’ils sont devenus indispensables dans leurs clubs respectifs. De plus, il manque de la cohésion et un vrai esprit d’équipe dans cette sélection, qui aligne pourtant d’excellentes individualités. Aussi, l’encadrement aurait du d’avantage s’appuyer sur des joueurs locaux, qui viennent à  cette compétition souvent plus frais que ceux évoluant dans les grands clubs européens, et avec davantage à  prouver sur le terrain. D’ailleurs, on devrait peut-être réfléchir à  l’instauration d’un quota 50/50 dans la sélection, entre les joueurs locaux et internationaux… La conséquence de tout cela a été un niveau de jeu trop irrégulier entre les différents matchs. Enfin, il faut reconnaà®tre que le match nul entre l’Angola et l’Algérie ne nous a pas aidés, mais C’’est la loi du football ! Dans ce cas, que préconisez-vous pour régler le problème d’encadrement de l’Equipe Nationale ? Malamine Koné : Je pense qu’il faut enfin miser sur un entraà®neur bâtisseur et formateur, qui puisse travailler sur le long terme, dans l’objectif de détecter les futurs grands, de faire progresser une nouvelle génération de joueurs, et de favoriser l’émergence de cet esprit de groupe qui nous manque tant, pour les emmener au meilleur niveau. Jusqu’ici, on s’est trop souvent contenté de choisir un sélectionneur qui a une réputation internationale, et dont la mission se limite à  nous qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique. Il est vrai que le rythme des Coupes d’Afrique, tous les deux ans, y est pour beaucoup, et il y a peut-être une réflexion à  mener à  ce niveau là . De plus, J’estime que l’équipe doit être gérée par le monde sportif uniquement, à  l’abri de toute interférence extérieure, même si chacun a le droit de donner son avis. Avez-vous un nom à  proposer pour l’entraà®neur des aigles du Mali ? Malamine Koné : Pas spécialement, mais le futur entraà®neur pourrait être malien ou étranger, l’essentiel étant qu’outre ses qualités techniques indiscutables, il ait les capacités d’imposer ses choix aux joueurs, et donc avoir un certain ascendant sur eux. Je fais confiance aux instances dirigeantes du foot malien pour trouver celui qui saura à  nouveau faire briller le foot malien, et je salue l’engagement de la Femafoot pour la refondation de l’équipe nationale.