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Mali /Afrique du Sud : le premier obstacle sur le chemin de la gloire

Les observateurs pensent déjà  que ce sera l'une des plus intéressantes confrontations de la compétition entre deux styles de jeu…

Les observateurs pensent déjà  que ce sera l’une des plus intéressantes confrontations de la compétition entre deux styles de jeu différent. Les Aigles ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin et ils souhaitent s’adosser à  l’union des C’œurs pour franchir l’obstacle sud africain sur le chemin de la concrétisation de leur ambition intime : le trophée de la CAN 2013 pour définitivement réconcilier les Maliens ! «Nous avons atteint notre premier objectif et nous allons nous concentrer sur le match contre l’Afrique du Sud»Â ! C’’est ce qu’avait promis au peuple le capitaine des Aigles du Mali, Seydou Kéita, après notre qualification pour les quarts de finale. Et cela après un match différemment apprécié par les uns et les autres. Les préjugés ne seront pas admis dans ce genre de match. Il faut par exemple éviter de tomber dans la facilité en se disant que les pays organisateurs nous réussissent en phase finale de CAN. Tout comme il faut oublier que nous avons éliminé le même adversaire et au même stade de la compétition, il y a 11 ans. Certes, le niveau de jeu de la jeune sélection sud africaine est en deçà  de celui des Bafana-Bafana de «Mali 2002». Mais, chaque phase finale a ses réalités et ses enjeux. l’Afrique du Sud cherche à  revenir au devant de la scène footballistique africaine voire mondiale. Et remporter ce trophée à  domicile, après le sacre de 1996 sur ses terres également, serait sans conteste la meilleure façon de se remettre dans le grand bain. Sans compter que cette fois-ci, nous allons affronter les «Mandela Boys» au Moses Mabhida Stadium (près de 70 000 places) dans un déchaà®nement de vuvuzélas. Mais, ça au moins, les Aigles y sont habitués pour avoir éliminé les Panthères du Gabon dans un Stade de l’Amitié plein à  craquer lors de leur quart de finale de la CAN 2012. La peur n’est pas là  o๠en pense Pour les chroniqueurs sportifs, le Mali ne manque pas d’atouts dans cette rencontre. «Nous sommes entrain de monter en puissance physiquement. Il faut maintenant préparer le match contre l’Afrique du Sud, qui joue devant son public. Je sais que ce ne sera pas facile, mais nous allons jouer notre football afin de décrocher notre ticket pour les demi-finales», a déclaré Patrice Carteron, coach de l’E.N, après le dernier match de poule. Même analyse de la part de Seydoublen pour qui, «le match contre l’Afrique du Sud sera difficile, mais nous allons nous préparer pour cela. Je pense que l’équipe est entrain de monter en puissance pour faire un bon résultat. Je pense aussi que nous avons atteint notre premier objectif et nous allons gérer match par match». Il est vrai que nos joueurs ont fait preuve d’une certaine maturité tactique pour gérer ce match capital contre la R.D. Congo. Même si cela a donné des palpitations à  ceux qui étaient au stade. En plus de cette maturité tactique, il faut aux Aigles plus de solidarité, de complémentarité, de vivacité au milieu et de percussion en attaque face à  l’Afrique du Sud, une équipe très volontaire et souvent très percutante sous la pression de ses milliers de supporters,. «l’équipe sud-africaine était obligée de passer au deuxième tour, notamment après sa victoire face à  l’Angola (2-0). Les joueurs étaient conscients de leur mission. Notre équipe a confirmé son statut», a souligné le sélectionneur sud-africain, Gordon Igesund, après le nul (2-2) face au Maroc. Il n’a pas dissimulé sa joie après la rencontre même s’il reconnaà®t qu’il y a «des choses à  corriger avant les quarts de finale». Et en lisant la presse sud africaine ces derniers jours, on sent que le technicien et ses joueurs ont peur de ce «Mali vu devant la R.D. Congo». En tout cas, dans la rue, les supporters vous disent carrément qu’ils auraient préféré affronter le Ghana que notre pays. «Le Mali joue sur un faux rythme et l’impose aussi à  ses adversaires. Contrairement au Maroc, il sera très difficile de revenir au score face au Mali. Il faut donc éviter de prendre un but. Ce qui est un vrai défi avec des joueurs comme Seydou Kéita, Modibo Maà¯ga et Sissoko (Mohamed Lamine)», nous dit une jeune reportrice de l’une des chaà®nes de télévision du pays. Adama Coulibaly, Samba Sow, Modibo Maà¯ga, Samassa et surtout l’intenable Seydou Kéita sont cités par nos confrères comme des joueurs dont il faut se méfier. Si en défense, ils mettent beaucoup l’accent sur «l’expérience et le calme olympien» de Police (Adama Coulibaly), ils redoutent surtout notre milieu avec une possible association Samba Sow-Momo-Seydou Kéita. Et en attaque, Modibo Maà¯ga, associé à  Samassa ou Cheick Tidiane Diabaté, est le plus craint. Comme on le constate, les Aigles forgent le respect de l’adversaire et l’estime des supporters des Bafana-Bafana à  Durban. A eux d’exploiter cela en leur faveur. «C’’est vraiment un plaisir pour nous de donner de la joie aux Maliens en cette période difficile pour notre pays», avait souligné Seydou Kéita, le capitaine des Aigles du Mali aux anges, après avoir franchi le premier tour. Et du plaisir, le peuple malien en redemande. Encore et encore du plaisir et du bonheur !