Cette annonce faite à  la télévision nationale par le ministre de la réconciliation nationale et du développement des régions du nord, Cheick Oumar Diarrah, est la conséquence de la libération des locaux du Gouvernorat et de la radio nationale de Kidal par le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Selon lui, ces pourparlers permettront de définir certain nombre de point, comme par exemple, les modalités de cantonnement et de désarmement. « Ces pourparlers inclusifs ne se feront pas seulement avec les groupes armés, mais avec l’ensemble des parties prenantes à  la crise », a déclaré le ministre Diarrah. Avant d’expliquer : « nous allons procéder d’abord, à  Kidal, par le cantonnement et puis cela sera suivi par le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion. Maintenant que, nous sommes dans une atmosphère plus ou moins positive, Nous allons commencer les discussions à  partir du 22 novembre prochain, pour mettre en place ce mécanisme de cantonnement ». En se disant toujours optimiste pour l’aboutissement d’une paix définitive dans le nord du Mali, le ministre de la réconciliation nationale et du développement des régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah a été on ne peut plus clair : « il n’y a d’autre possibilité pour ceux qui sont en face que de s’inscrire dans le cadre d’un Etat unitaire, d’un Etat souverain du Mali. Ils n’ont pas le choix ».