Politique




Mali: Communiqué final de la Mission de la CEDEAO sur la crise politique

Communiqué final de la Mission de la CEDEAO sur la crise politique au Mali rendu public. A I'issue des différentes…

Communiqué final de la Mission de la CEDEAO sur la crise politique au Mali rendu public. A I’issue des différentes consultations avec toutes les parties prenantes de la crise sociopolitique dans notre pays, la Mission de la CEDEAO présente au Mali du 15 au 19 juillet 2020 indique dans son communiqué que la crise actuelle que traverse la pays « s’articule autour des questions de gouvernance » et  sur les points retenus par la Mission ministérielle de la CEDEAO du 18 au 20 juin dernier (la reconstitution de la Cour Constitutionnelle après l’abrogation du décret de nomination de ses membres par le Président de la République,  la résolution du litige concernant les 31 sièges contestés au Parlement, la formation d’un gouvernement d’Union nationale et  les préoccupations liées aux événements tragiques des manifestations des 10, 11 et 12 juillet 2020).

Le Communiqué final de la Mission de la CEDEAO au Mali liste plusieurs recommandations. En ce qui concerne la reconstitution de la Cour constitutionnelle, la mission recommande que la Présidence de la République et le Conseil Supérieur de la magistrature nomme chacun trois (3) membres de la Cour Constitutionnelle. A noter que les nominations de la Présidence de la République se feront en concertation avec toutes les parties prenantes selon les recommandations de la Mission.

La Cour ainsi reconstituée devra délibérer et réexaminer les résultats des élections législatives concernant les trente et un (31) députés contestés au Parlement.

La mise en place d’urgence un gouvernement d’union nationale, sur la base du consensus et tenant compte des recommandations du Dialogue National Inclusif est préconisée. Cinquante pour cent (50%) des membres du gouvernement proviendront de la coalition au pouvoir, 30% de l’opposition et 20% de la société civile.

La Mission précise que la mise en oeuvre de ces mesures devrait être effective au plus tard le 31 juillet 2020. En invitant les autorités actuelles à intensifier leurs efforts pour la libération de Soumaila Cissé, la Mission de médiation de la CEDEAO souligne qu’aucune forme de changement non constitutionnel d’accession au pouvoir ne sera acceptée.

COMMUNIQUE FINAL

Idelette BISSUU