C’’est Ousmane Koné, ministre malien de la santé et de l’hygiène publique qui a donné l’information. Le soulagement s’est installé et avec lui les vieilles habitudes, malgré les appels à  la vigilance lancés par les pouvoirs publics. En effet, tant que la maladie subsiste dans les pays voisins, la menace est toujours là . Unanimement, les Maliens ont salué les efforts entrepris par le gouvernement et ses partenaires pour juguler l’épidémie. Il s’agit de la campagne d’information et de sensibilisation, l’observation des mesures de protection dans tous les lieux publics, le lavage régulier des mains et l’utilisation du gel antibactérien ou désinfectant. Après deux épisodes de la maladie, on déplore cinq décès. Deux malades sont rentrés chez eux guéris et les centaines de personnes contacts placées en observation ont petit à  petit repris une existence normale. La nouvelle de la fin d’Ebola au Mali a donc été accueilli avec joie dans la capitale malienne et à  l’intérieur du pays. « On peut se serrer les mains maintenant, il y a plus d’Ebola au Mali », affirme Moussa Fané enseignant, à  Fadjiguila en commune I district de Bamako. Ce sentiment est partagé par la plupart et on remarque depuis quelques jours, la reprise de ces gestes qui avaient été quelque peu abandonnés. Or, la menace est là . Les pays touchés par la maladie que sont la Guinée voisine ainsi que le Libéria et la Sierra Leone continuent de se battre pour en venir à  bout. Et tant qu’il existera un cas de fièvre à  virus hémorragique Ebola, le risque est là  d’en voir apparaitre au Mali. Il convient don cde rester prudents et de continuer à  respecter avec rigueur les mesures préventives