Mali: l’Initiative Santé en Afrique reprend ses activités

C'était lors d'un atelier de mise à  jour des conclusions de l'évaluation de la santé privé et d'harmonisation du processus…

C’était lors d’un atelier de mise à  jour des conclusions de l’évaluation de la santé privé et d’harmonisation du processus d’installation des médecins dans les Centres de Santé Communautaires (CESCOM) qui s’est tenu à  Sélingué du 9 au 11 janvier 2014 . Ce processus validé depuis 2009 par le ministère de la santé, consiste pour un médecin inscrit à  l’Ordre des médecins et agréé à  s’installer en milieu rural pour les activités préventives, curatives et promotionnelles en matière de santé. « La reprise des activités au Mali était une priorité de notre programme. Nous espérons poursuivre notre collaboration dynamique avec les acteurs publics et privés du secteur de la Santé au Mali afin d’aider à  améliorer l’accès et la qualité des soins offerts aux populations », a déclaré le Professeur Khama Rogo, spécialiste en santé du groupe de la Banque mondiale et responsable du programme l’Initiative santé en Afrique. Exploiter le potentiel du secteur privé L’Initiative Santé en Afrique (HiA) vise à  aider les gouvernements africains à  exploiter le potentiel du secteur privé en vue de relever les défis sanitaires que connaà®t le continent. Elle a été lancée suite à  un rapport publié par la Société Financière Internationale (IFC), avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates en 2007. Dans ce rapport, il a été confirmé que le secteur privé pouvait jouer un rôle décisif pour améliorer l’offre de soins de santé aux populations. La stratégie de HiA est basée sur trois piliers. Le premier point concerne la recherche et l’analyse, destinées à  fournir au secteur privé comme au secteur public les informations nécessaires à  la prise de décisions. Le deuxième pilier consiste à  fournir une assistance aux gouvernements en matière de politique et de règlementation afin de leur permettre d’entreprendre des réformes essentielles et de créer un environnement propice à  des partenariats publics-privés en santé. Le dernier point concerne l’amélioration de l’accès au crédit par le biais d’investissements directs, de fonds fiduciaires et de banques locales en faveur de prestataires de santé privés. Manque de coordination Au Mali, HiA a entamé son intervention par l’évaluation du secteur privé de la santé. Ce rapport fait ressortir entre autres la répartition inégale de la médecine privée sur le territoire, avec une forte concentration sur Bamako et la faible coordination des secteurs publics et privé de la Santé, qui empêche d’exploiter la complémentarité de structures sanitaires privées et publiques.