Mali: réunion à l’ONU la semaine prochaine, espère Laurent Fabius

Effectivement, la semaine prochaine, nous l'espérons, il devrait y avoir une réunion au Conseil de sécurité pour permettre d'aller de…

Effectivement, la semaine prochaine, nous l’espérons, il devrait y avoir une réunion au Conseil de sécurité pour permettre d’aller de l’avant, a déclaré Laurent Fabius, sur la chaà®ne de télévision française BFM-TV. Le ministre était interrogé à  New York o๠il participe à  l’Assemblée générale de l’ONU. Cette semaine, Bamako a demandé officiellement à  l’ONU un feu vert à  une force militaire internationale avec le déploiement au Mali de troupes ouest-africaines qui l’aideraient à  reconquérir le nord du pays. Une résolution du Conseil de sécurité est désormais attendue. Nous avons plaidé depuis plusieurs semaines pour qu’on aille vite parce que pendant tout le temps o๠la communauté internationale n’agit pas, ces terroristes se renforcent. (…) Notre attitude est de dire le plus tôt sera le mieux, a souligné Laurent Fabius. Comme on veut agir sur la base d’une autorisation internationale, en l’occurrence les Nations unies, ça met toujours malheureusement du temps, a regretté le ministre ajoutant toutefois que cette autorisation est en bonne voie. Maintenant, il faut persuader un certain nombre de pays – et nous, nous jouons ce rôle au côté des Maliens – il faut convaincre les Russes, les Chinois, les Américains et d’autres encore, a relevé le ministre français. Nous espérons – je reste prudent quand même – que ceci va déboucher à  partir des jours qui viennent, ce qui permettra d’enclencher toute une série d’actions pour faire en sorte que les terroristes n’aient pas gain de cause, a-t-il ajouté. Interrogé sur la présence de forces spéciales françaises qui entraà®neraient déjà  des soldats africains, le ministre des Affaires étrangères a répondu: C’’est inexact. Plus tôt dans la journée à  Paris, un porte-parole du ministère de la Défense avait assuré qu’il n’y avait pas de planification militaire française actuellement pour le Mali. Nous devons évidemment être très attentifs parce que dans le même temps nous avons des otages là -bas, a rappelé Laurent Fabius. Il s’agit à  la fois de lutter contre le terrorisme et de faire un maximum pour récupérer nos otages. Le président français François Hollande s’était engagé mercredi à  New York à  utiliser tous les contacts possibles pour obtenir la libération des six ressortissants français pris en otages au Sahel par al-Qaà¯da. Il faut multiplier les canaux. C’’est ce que nous faisons en ce moment, a précisé Laurent Fabius.