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Malick SENE (HCNLS) :  » Je n’ai rien détourné ou volé « 

Le patron du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida est heureux et ne le cache pas. "Je me…

Le patron du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida est heureux et ne le cache pas. « Je me bats pour la vie de l’homme, je n’ai rien détourné ou volé. Je suis blanc comme le kaolin. Les bureaux d’investigation et d’inspection du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida mènent des investigations depuis 39 mois et ne parviennent pas à  déceler le moindre manquement. A l’arrivée, le Mali a été crédité de la note A1, si bien que les fonds provenant des bailleurs n’ont jamais été coupés ». Révolté mais fier de sa gestion, monsieur SENE déplore «Â les conditions drastiques de financement imposées au Mali depuis l’éclatement des soupçons avérés de détournement au ministère de la santé, ne nous facilitent pas le travail. Les procédures administratives sont longues, elles peuvent durer 90 jours or chaque retard dans l’exécution de notre travail engendre la contamination de dix à  quinze personnes ». Urgence dépistage Pour prouver l’urgence de la situation du Mali, le patron du Haut Conseil de Lutte contre le Sida a relevé la démolition de 63 sites de dépistages lors de la crise, la destruction de médicaments d’une valeur de 300 millions, près de cinquante cas de viol sur des femmes ayant entre neuf et soixante ans, des séquestrations et des mariages précoces. Le faible taux de personnes dépistées (3,09%) inquiète le conférencier du jour qui pense que si l’Etat rend efficiente la gouvernance de la réponse face au Sida, cela contribuerait à  régler bien des problèmes. Sobrement mais avec fermeté, Malick SENE a révélé avoir reçu jeudi dernier le rapport d’inspection du Bureau du Vérificateur Général du Mali qui n’a pas «Â noté d’irrégularités financières significatives sur les 20 milliards gérés par le Haut Conseil de Lutte contre le Sida » d’autant que seuls 212 000 francs représentant des frais de mission à  l’intérieur du pays n’ont pu être justifiés. Voilà  qui clôt le débat sur les accusations fallacieuses portées contre le Haut Conseil de Lutte contre le Sida.