Marche de protestation à Koulikoro : plus de 2000 jeunes dans la rue

Doléances Nous, jeunes de Koulikoro regroupes au sein du conseil communal de la jeunesse et à  l'issue de l'assemblée générale…

Doléances Nous, jeunes de Koulikoro regroupes au sein du conseil communal de la jeunesse et à  l’issue de l’assemblée générale extraordinaire du samedi 12 mars 2011 Considérant : *La mise à  l’écart de la ville de Koulikoro dans l’organisation d’événements nationaux et internationaux, *l’enclavement intérieur de la ville, *Le recrutement de jeunes d’ailleurs au détriment des jeunes de Koulikoro, *Le laxisme des autorités administratives de l’Etat *Le manque d’infrastructures publiques sportives et de loisirs, *Le manque de perspective d’emploi pour les jeunes consécutif à  l’arrêt de production de l’unité industrielle (HUICOMA), *La dégradation progressive des berges du fleuve. Au regard de tout ce qui précède, demandons aux plus hautes autorités de la région de Koulikoro et du Mali : *le démarrage sans délai de la construction de 5 km de route promis suite à  la vente de 51 % des actions de la SOTELMA *la construction de la route de contournement *le rétablissement de la fourniture de l’éclairage public et son extension aux artères principales de la ville *la construction d’une maison des jeunes *la prise en compte des jeunes de Koulikoro dans le recrutement pour les travaux devant s’exécuter sur le territoire de la commune *la réouverture de l’HUICOMA l*’application stricte du protocole d’accord signé entre le gouvernement et les ex-travailleurs de l’HUICOMA Selon les organisateurs, l’objectif de cette marche était de demander aux responsables politiques de considérer Koulikoro. Un marcheur qui a requis l’anonymat a qualifié le gouverneur de « laxiste ». Il a en outre rappelé que Koulikoro figurait parmi les régions les plus défavorisées du Mali. Ces marcheurs étaient composés de femmes, de travailleurs de l’HUICOMA, de jeunes et de membres du Conseil national des jeunes (CNJ). Après la remise du mémorandum, le gouverneur a tenté de rassurer les marcheurs et affirmé qu’ils statueraient sur leurs propositions très vite. Bina Diarra, président du CNJ de Koulikoro, a lui déclaré que si leurs revendications n’étaient pas prises en compte, Koulikoro serait appelée à  devenir une ville morte.