Mauritanie : des humanitaires Espagnols enlevés

Caravane De Barcelone à  Banjul Selon un quotidien espagnol, cinq véhicules de l'ONG ont quitté l'Espagne depuis deux semaines, avec…

Caravane De Barcelone à  Banjul Selon un quotidien espagnol, cinq véhicules de l’ONG ont quitté l’Espagne depuis deux semaines, avec comme destination finale, la Gambie. Elle a mis cinq véhicules 4×4 sur l’axe Barcelone-Banjul, qui devaient traverser le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, avant d’arriver dans la capitale Banjul. Le but étant de distribuer des matériels informatiques et des machines à  coudre dans chaque pays traversé. Les véhicules roulaient avec une distance de 100 mètres les séparant. Mais, malgré ce petit écart, les ravisseurs ont réussi à  stopper le dernier et repartir avec ses passagers, sans attirer l’attention des quatre autres. Ceux-ci ne se rendront compte que quelques 20 à  30 minutes après les faits. Tous mobilisés pour les recherches Signalons que cet acte intervient seulement trois jours après le kidnapping du français Pierre Camatte, dans son hôtel de Ménaka (Mali). Les gendarmes mauritaniens expliquent que les ravisseurs sont repartis non seulement avec les trois espagnols, mais aussi le véhicule, en prenant la direction de l’Est, c’est-à -dire, le Mali. Policiers, gendarmes, et toute l’armée mauritanienne, sont activement à  la poursuite des bandits dont on ignore toujours la destination. Selon certaines sources proches du dossier, il est fort probable qu’ils se soient repliés dans le désert malien. Quoique, tout le périmètre est bouclé. Personne ne rentre ni ne sort tout au long du désert du Sahara. Les Etats malien, nigérien et mauritanien travaillent en étroite collaboration afin de retrouver sains et saufs, tous les otages. Le désert est beaucoup trop vaste pour qu’un seul pays arrive à  travailler tout seul. Comme l’ a suggéré le président Malien, ATT; Par ailleurs, les autres membres de l’ONG qui sont plus d’une vingtaine, craignent pour la vie leurs collègues dont ils n’ont jusqu’à  présent, aucune nouvelle. l’insécurité s’accentue Ce nouveau kidnapping vient confirmer une insécurité grandissante la zone désertique reliant le Mali, la Mauritanie et le Niger. On se rappelle que la France avait demandé à  ses ressortissants d’évacuer les lieux. Le désert est beaucoup trop vaste et inconnue pour prétendre y exercer un contrôle total.