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Médias et paix : l’heure du brainstorming

Entamés hier, les travaux du séminaire organisé par Misahel en collaboration avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se poursuivent.…

Entamés hier, les travaux du séminaire organisé par Misahel en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se poursuivent. La journée du jeudi 6 novembre 2014 a été marquée des communications très aussi riches que captivantes. La première communication du jour a été présentée par le directeur de publication du journal le Prétoire, Birama Fall et portait sur la mise en œuvre des accords passés. Il a fait la genèse et l’évolution de différentes rebellions que le Mali a connues depuis son indépendance jusqu’à  nos jours ainsi que les dispositions prises pour leur gestion. Ce qui l’amené à  évoquer les différents accords de paix signés des accords de Tamanarasset en 1991 à  ceux de Ouagadougou (2013) en passant par le pacte national en 1992. Son exposé a été appuyé par l’intervention de l’ancien ministre de l’Agriculture, Baba Berthé qui n’a pas manqué d’évoquer les contours politiques, socio-économiques et institutionnels de la crise du nord du Mali. l’ancien ministre et membre de l’équipe du Haut représentant pour le dialogue inclusif inter-malien, Zeini Moulaye, a axé son exposé sur la sensibilisation l’accord qui interviendra à  la suite des négociations en cours. Après avoir fait un bref rappel du contexte, cet ancien journaliste a montré toute l’importance de la communication dans le processus en cours. Ce qui revient à  faire des journalistes, selon lui, des acteurs du processus et à  assumer leurs responsabilités dans l’espace médiatique dans le cadre de la sortie de crise. Une stratégie de communication de la paix et de la sécurité, une politique nationale communication ou encore une vision politique soutenue par un projet de société partagé sont entre autres propositions importantes faites par Zeini Moulaye. l’ancien ministre de la communication, Hamadoun Touré s’est intéressé au rôle que doivent jouer les journalistes dans la mise en ouvre de l’accord de paix à  venir. En professionnel aguerri de la communication, il a rappelé aux hommes de médias, les principes de base du métier avant de donner une série de recettes susceptibles de permettre aux journalistes de participer véritablement à  l’instauration d’une paix durable. La recherche de la vérité, fidélité à  l’exactitude et la clarté des faits, refus de manipulation ou d’appel à  la haine sont quelques recettes données par l’ancien ministre. Quant au Dr Anasser Ag Rhissa, expert en NTIC, a abordé le thème du journalisme de paix au service du vivre ensemble. Selon le conférencier, le vivre ensemble demeure un concept auquel on adhère sans contrainte mais par la voie de la sensibilisation. Un rôle qui, selon l’expert en NTIC doit revenir aux journalistes qui doivent servir d’interface entre les citoyens dans la l’édification du vivre ensemble qui consacre le développement. Compte tenu de la pertinence du sujet des différents exposés et de la qualité des panélistes, les communications ont suscité des questions et réactions qui ont permis d’élargir et enrichir les débats.