Médias : l’internet à moindre coût pour la presse

Dans la dite convention, il sera question d'accorder une réduction de 50% du cout de la connexion mensuelle aux organes…

Dans la dite convention, il sera question d’accorder une réduction de 50% du cout de la connexion mensuelle aux organes de médias. Un contrat pour une durée de 24 mois sera établi entre l’organe de presse et l’opérateur télécom afin que le médias puisse bénéficier de la gratuité des frais de mise en service, du choix de la live box ou de la clé 3G avec un forfait prenant en compte n’importe quel téléchargement en son ou en image. Par ce projet, Orange Mali entend contribuer à  l’impulsion de la dynamique de l’usage massif de l’internet par la presse malienne, réduire la fracture numérique, générer de nouvelles pratiques au sein de la presse… Le train des nouvelles technologies en marche Nul doute sur l’utilisation massive des nouvelles technologies par les médias surtout quand on sait l’économie qu’elles offrent aux Hommes de médias. Dans la majorité des radios de Bamako ou des régions on trouve rarement du matériel analogique. Chacun ayant compris les facilités que les ordinateurs offrent au métier. A savoir, la programmation des émissions de plusieurs journées, la diffusion sur le net des programmes de la radio pour réduire la nostalgie de la diaspora, l’instantanéité de l’information à  la fois dans les radios et la presse écrite pour ne citer que celles-ci. Dans la presse écrite, les journalistes maliens ont à  présent des lecteurs bien averti ou peut être mieux qu’eux. Le spécialiste de l’information n’a donc pas droit à  l’erreur dans la publication de son information sur certains sites qui assurent la revue de la presse. Ainsi nos confrères qui publient sur papier ne cessent de tourner autour des articles qui ont été publiés sur les différents sites afin de comprendre le jugement porté par les lecteurs. C’’est pourquoi la plupart vont à  la maison de la presse sise à  Médina Coura pour se connecter gratuitement. Les nouvelles technologies ont certes apporté assez de modernisme dans la presse malienne même si les moyens tardent encore. Sur le terrain de reportage, on constate encore que l’ordinateur, le dictaphone, l’appareil photo numérique sont du luxe pour la plupart des reporters. Pour cause, le matériel revient trop cher. l’aide à  la presse indexée sur le budget de l’Etat tant souhaité peine encore à  se démarquer du mirage. Mais l’Etat qui connait mieux les réalités de cette presse, doit mettre tout en œuvre pour la sauver de la fracture numérique dont elle souffre depuis des lurettes. l’aide indirect à  la presse peut aussi se manifester par le don d’équipent, la formation, les mesures objectives pour mettre le métier à  l’abri des imperfections. Pour l’instant l’heure est au test du partenariat pendant deux ans. Les journalistes ont intérêt à  jouir de cette opportunité pour le bonheur des milliers de lecteurs et d’auditeurs en cette période de crise.