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Ménaka : le bilan des attaques

On en sait un peu plus sur le bilan des affrontements meurtriers intervenus ce mardi 17 janvier au Nord du…

On en sait un peu plus sur le bilan des affrontements meurtriers intervenus ce mardi 17 janvier au Nord du Mali, précisément dans le cercle de Ménaka, région de Gao. Si on ignore encore l’identité réelle des assaillants, tout porte à  croire qu’il s’agit de rebelles Touaregs armés, les premiers depuis le retour de centaines d’entre eux, qui avaient été accueillis par le leader libyen Mouammar Kadhafi et avaient combattu à  ses côtés avant sa chute. Au ministre de la défense et des anciens combattants, on ne se fait pas de doute. Il s’agit «Â des militaires rentrés de Libye, auxquels se sont joints d’autres éléments se faisant connaà®tre sous l’appellation de Mouvement National de Libération de l’Azawad ». Un militaire malien tombe dans les combats Pour repousser les rebelles, l’armée malienne a du déployer de gros moyens, et les combats de ce mardi ont duré plusieurs heures. Selon le Bureau de l’Information et des Relations Publiques des Armées, dirigé par le colonel d’Aviation Idrissa TRAORE, la riposte des forces armées et de sécurité, soutenue par un escadron d’hélicoptères de combat et l’aviation légère d’appui, a enregistré le bilan ci-après : du côté des assaillants, au total six véhicules ont été détruits, faisant de nombreux morts et blessés. Aussi, nous apprend-on de sources militaires, des assaillants ont été faits prisonniers par l’armée régulière. Du côté des forces armées et de sécurité, on déplore un mort, selon un communiqué du ministre de la défense et des anciens combattants, Nathié Pléah. «Â Tous les aéronefs engagés dans les combats ont rejoint leur base » précise le ministère de la défense. Qui rassure les populations que des dispositions sécuritaires et de défense ont été déployées pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Les attaques de Ménaka interviennent au moment o๠la question de la sécurité dans la bande sahélo-saharienne fait l’objet de toutes les préoccupations. Si la volonté politique des Etats concernés par cette zone peine à  se mettre en place, au Mali le gouvernement tente de prendre le taureau par les cornes depuis le discours du chef de l’Etat à  Dioà¯la au lendemain de la prise d’otage des deux Français à  Hombori et de trois autres Européens dans leur hôtel à  Tombouctou. Si l’armée malienne a pu circonscrire l’attaque des rebelles, C’’est dû, sans doute, au renforcement du dispositif de sécurité depuis la semaine dernière. Dans ce contexte, les interrogations se multiplient déjà  quant à  la possibilité d’organisation des élections en avril prochain. Attendons de voir.