Mendicité des enfants : Dakar donne l’exemple

, affirme RFI ce jour. On est d'abord interpellé par la nouvelle et puis on se demande si finalement ce…

, affirme RFI ce jour. On est d’abord interpellé par la nouvelle et puis on se demande si finalement ce n’est pas une option à  considérer et à  appliquer un peu partout. Un peu à  l’instar du proverbe suivant : « La carotte ou le bâton », car chassez le naturel et il reviendra au galop. Oui si bon nombre d’associations et ONG s’évertuent à  faire du plaidoyer pour le droit des enfants, elles n’arrivent pas à  enrayer le phénomène de la marée infantile, répandue dans les artères bamakoises. Au feux rouges, entre les camions, sur les voies publiques, rien n’empêche ces intrépides gamins de quémander piécettes et nourriture pour ramener leur pitance au Maà®tre. poursuit l’article de RFI. Oui, les mendiants sont pour la plupart de jeunes enfants soumis aux maà®tres coraniques. Au Mali, ils sortent donc des médersas pour mendier toute la journée pieds nus sous la pluie parfois. Ces pauvres erres sont enfermés dans un système qui veut qu’ils rapportent une certaine somme au maà®tre au risque d’avoir des coups de bâton. L’épreuve est terrible pour ces gamins qui devraient plancher sur les bancs de l’école mais qui aujourd’hui, ont fini par prendre goût aux rues et à  s’exposer sans crainte à  la violence du ciel. La méthode forte : Dakar donne l’exemple ? « Depuis le 28 août, la police a interpellé 7 maà®tres coraniques, qui selon un responsable ont été déférés devant le parquet. C’’est un véritable coup de filet, car ces dernières années, peu de maà®tres coraniques soupçonnés de violences envers leurs élèves ont été traduits en justice ». Une législation, voilà  peut être ce qui manquait, car à  défaut d’empêcher les marabouts d’envoyer les enfants dans les rues et les parents de les envoyer dans les écoles coraniques, une initiative noble et morale à  l’origine, mais très vite détournée par la cupidité des soi-disants adorateurs d’Allah, aussi, la loi et les autorités légifèrent à  présent. « Le dernier procès remonte à  juin. Un marabout traduit devant les assises avait alors été condamné à  un mois de prison ferme pour avoir roué de coups deux mineurs dans son école coranique. En avril un rapport de l’ONG Human Rights Watch avait dénoncé l’exploitation d’enfants maltraités, soi-disant au nom de la religion. Depuis, les bailleurs de fonds étaient devenus plus pressants. Selon le Premier ministre : « Le Sénégal est sous la menace de ses partenaires », qui estiment qu’il ne lutte pas de façon efficace contre la traite des personnes ». Source RFI.