InternationalAPA




Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l'ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la politique à…

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la politique à la justice militaire en passant par la sécurité et des faits de société.« La guerre entre l’ex-président de l’Assemblée nationale et le président Ouattara fait rage. Le régime menace de remettre Guillaume Soro à la CPI (Cour pénale internationale) », barre en Une LG Infos, expliquant « ce qui a déclenché toute cette affaire et les crimes qui sont imputés à l’ex-chef rebelle ».

Au même moment, Le Quotidien d’Abidjan se fait l’écho du « mauvais coup que Soro prépare contre Ouattara ». Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que Soro prend « une mesure importante ».

Toujours en page politique, LG Infos revient sur l’annonce de l’adhésion prochaine du président du sénat au RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix), relevant à ce sujet, pourquoi Jeannot Ahoussou Kouadio « lâche Bédié pour Ouattara ». 

Entre autres raisons, explique à son tour Le Patriote, voila déjà 8 ans (21 mai 2011-21 mai 2019) que Ouattara « reconstruit la Côte d’Ivoire » en développant, construisant, sécurisant, rassemblant, créant des emplois et en faisant rayonner ce pays aux yeux du monde.        

Le Temps s’invite de son côté à la séance plénière de l’Assemblée nationale, où selon lui, 89 députés de l’opposition ont boycotté, hier, Amadou Soumahoro.

« Je suis ouvert aux discussions », répond le président Soumahoro en Une de L’Inter, là où Le Nouveau Réveil reprend une déclaration du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) dans laquelle son président Konan Bédié interpelle Alassane Ouattara sur les récents événements de Béoumi.

« A l’instar de Béoumi, toutes les régions de Côte d’Ivoire sont-elles infestées de caches d’armes ? », interroge M. Bédié dans cette communication reprise par ce journal proche de son parti.

En page justice, Le Jour Plus s’intéresse à la rentrée judiciaire du tribunal militaire d’Abidjan où s’ouvrira près de 200 procès dont celui d’un officier supérieur qui est poursuivi pour escroquerie d’un milliard de francs CFA.

« Vol d’argent dans l’armée : Morou Ouattara, deux autres officiers ainsi qu’un gendarme qui a escroqué 1 milliard FCFA devant le juge », renchérit L’Inter.

La situation sécuritaire du pays intéresse également les journaux ivoiriens. A ce propos, Le Temps rapporte qu’en visite à Abidjan, le ministre français de l’intérieur très inquiet, affirme qu’« il y a de réels risques en Côte d’Ivoire ».

Le confrère croit ensuite savoir ce que l’émissaire du gouvernement français a dit à Ouattara sur cette affaire.  

Concernant les faits de société, Le Rassemblement consacre sa Une aux événements de Béoumi où le bilan s’est alourdit à 10 morts et 104 blessés, selon le confrère.

Dans ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), théâtre d’un conflit intercommunautaire la semaine dernière, des corps n’ont pas été encore identifiés et des comités d’écoute ont été installés sur le terrain, ajoute ce journal, qui livre tout sur la réunion des cadres de la région sur cette situation.

Soir Info poursuit dans le même élan en écrivant : après Béoumi, Kocoumbo explose. Le poste de gendarmerie et la mairie de cette ville du Centre ivoirien ont été vandalisés, tandis que des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait 1 mort, affiche le journal indépendant.

Soir Info enchaîne avec la situation d’Attécoubé (District d’Abidjan, Sud) où des blessés ont été enregistrés après une descente des populations dans la rue contre les microbes (jeunes délinquants armés d’armes blanches).

« Affrontements interethniques : après Béoumi des violences éclatent à Kocoumbo, faisant un mort et des commerces saccagés », reprend à son tour Le Temps.

Ce qui fait écrire à LG Infos que les ivoiriens sont unanimes sur la responsabilité du pouvoir après les affrontements meurtriers à Béoumi.