Métrologie: la traque aux contrevenants est lancée

Après trois mois et dix sept jours de délai de grâce, l'opération de surveillance des instruments de mesure est désormais…

Après trois mois et dix sept jours de délai de grâce, l’opération de surveillance des instruments de mesure est désormais entrée dans sa phase active. La direction nationale du commerce et de la concurrence(DNCC) a entamé une opération de surveillance des instruments de mesure sur le marché il y a une semaine. Mercredi dernier au marché de Medina Coura, l’arrivée des agents a provoqué la panique chez les commerçants car beaucoup exerçaient dans l’illégalité. Certains plus malins, ferment leurs boutiques pour éviter d’être l’objet de contrôle. Par contre, d’autres ont rapidement mis au point leurs balances. « Cela veut dire que les kilos de viande, de sucre et les autres produits sont truqués » fustige un client sur place. Ce qui est sûr, la direction nationale du commerce et de la concurrence est déterminée à  mettre fin à  cette pratique frauduleuse qui fait des consommateurs, les victimes. Traquer les contrevenants Des contrôles inopinés se feront régulièrement sur le marché pour non seulement s’assurer de la qualité des instruments de mesure, mais aussi et surtout de traquer les contrevenants. « Il y a plus d’une dizaine d’année que les contrôles ne se font plus sur le marché. Nous avons assisté à  l’introduction des produits chinois. Dans les transactions commerciales, on utilise des instruments de mesures inadaptés et non conformes » a déclaré Modibo Keita, directeur de la DNCC. C’’est pour faire face selon lui, à  cette problématique que le gouvernement actuel a mis les bouchées doubles pour doter la métrologie de moyens de mesure, la formation des agents et de laboratoire. « Et cela, pour permettre à  la DNCC de jouer pleinement son rôle » a t-il poursuivi. Pour le directeur, les agents de la DNCC seront désormais aux trousses des contrevenants. « En plus des contrôles d’agrément, des instruments et périodiques, les agents formés à  cet effet, seront régulièrement sur le terrain pour contrôler la qualité des instruments utilisés au marché. Les contrevenants encourent des sanctions allant de 36.000 à  2.000000 de francs CFA, voire même la prison ». Et le directeur d’ajouter que pour la protection du consommateur, les agents sur le terrain seront aussi surveillés.