MINUSMA : Rendez-vous au 1er Juillet !

D'une durée d'an renouvelable, elle apportera un appui multiforme au pays dont l'aide dans la mise œuvre de la feuille…

D’une durée d’an renouvelable, elle apportera un appui multiforme au pays dont l’aide dans la mise œuvre de la feuille de route de la Transition. Après le vote par le Conseil de sécurité Nations Unies, le jeudi 25 avril 2013, d’une résolution établissant la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pur la Stabilisation au Mali(MINUSMA), le Bureau des Nations Unies au Mali a rencontré les journalistes vendredi dernier. Objectif : partager des informations sur le contenu de la résolution et le mandat de la future mission. Face à  la presse, David Gressly, le chef intérimaire de la Minusma, a indiqué que la Mission comprendra 11 200 militaires et 1440 policiers qui seront déployés paritairement dans les régions du nord. La résolution envisage, selon le conférencier, le transfert d’autorité de la majorité des troupes et de la police de la MISMA à  la MINUSMA. Le transfert prendra effet le 1er juillet 2013. l’objectif de la nouvelle mission est clair. A en croire M.Gresssly, il s’agira d’aider l’Etat malien à  recouvrer sa légitimité et d’étendre son autorité sur toute l’étendue du territoire, d’assurer la sécurité physique de la population et le préserver des menaces contre lui -même, ses voisins et toute la sous-région. Par rapport au mandat de la Minisma, le diplomate onusien se veut on ne peut plus clair : « le mandat de la Mission ne comporte pas les attributions d’imposition de la paix et de lutte contre le terrorisme ». En revanche, elle aura comme mandat, selon lui, entre autres : la stabilisation des principales agglomérations du nord et l protection des civils, l’appui aux autorités pour rétablir et étendre l’autorité de l’Etat, l’aide à  la sauvegarde des sites du patrimoine culturel et historique, le soutien au secteur de la réforme de la sécurité et le renforcement des capacités de la police et de la gendarmerie et l’aide au déminage et à  la gestion des armes et minutions. Les questions des confrères ont porté sur la situation à  Kidal, les élections, le personnel civil de la Mission, le déploiement des troupes… Les journalistes ont eu plutôt droit à  des questions très diplomatiques de David Gressly qui, pour se justifier, rappelait n’être pas le chef mais son intérimaire.