Le MIVA, loin d’être une simple occasion de rencontre pour les artisans, veut devenir un grand forum international des produits artisanaux en provenance de tous les confins du pays, mais aussi de toute l’Afrique. Ebénistes, bijoutiers, mécaniciens, potiers, joailliers, céramistes, créateurs de mobilier ou de vêtements traditionnels. 500 participants, 250 stands et des milliers de visiteurs attendus Ils sont au total 500 à  venir de 14 pays pour cette première édition du Marché ivoirien de l’artisanat de la ville d’Abidjan (MIVA). Ouvert le lundi 7 avril au Parc des sports de Treichville, le MIVA regroupe les professionnels de métiers de l’artisanat qui pendant une semaine seront sous les feux des projecteurs. Les visiteurs, curieux, clients ou chercheurs d’affaires se bousculent déjà  sur place pour admirer les créations et tisser des liens pouvant aboutir à  des partenariats commerciaux. Le ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotions des Pme, Jean-Louis Billon n’a pas caché sa satisfaction à  l’ouverture du salon. Il a affiché l’ambition des autorités de placer les métiers d’art dans leur rôle de création de richesses. « Ce secteur peut jouer un rôle de premier plan. Surtout que l’artisanat ivoirien est attractif, avec un fort potentiel sur l’exportation », a renchéri Per Carlson, ambassadeur du Royaume de Suède, pays invité d’honneur. La manifestation qui pour thème « la promotion de l’innovation et de l’excellence des produits de l’artisanat africain » a pour pays invité le Royaume de Suède. La première édition du MIVA, C’’est un ensemble de plus de 250 stands. Des exposants venus d’une quinzaine de pays, dont Jocim Pahut, venue du Togo et qui propose notamment des petits tableaux décoratifs sur bois : « J’attends beaucoup de cette foire. Dans mon pays, J’ai gagné des prix de création. Donc ici, on est venus aussi, et on attend d’autres prix ». Tétou Gologo, créatrice de bijoux du Mali s’est réjouie de « retrouver ses amis créateurs. Une occasion de se ressourcer, de puiser à  d’autres sources d’inspiration ». l’artisanat, secteur porteur pour les économies ouest-africaines l’ambition du MIVA, C’’est de rayonner à  l’international. Les autorités ivoiriennes veulent que l’artisanat augmente sa part dans la croissance économique, comme le confirme Aà¯ssata Doucouré, commissaire du MIVA : « Le secret de l’artisanat C’’est qu’il regorge de beaucoup de potentialité en matière de création d’emplois durables dans huit branches d’activités et 245 corps de métiers ». l’accent est donc mis sur les potentialités du secteur de l’artisanat en matière de création d’emplois. « Nous sommes en train de promouvoir l’apprentissage et aussi on crée les emplois. Nous avons créé au moins 9 000 emplois en trois ans », indique le président de la chambre des métiers de Côte d’Ivoire, Kassoum Bamba. Un secteur qui pourrait faire mieux en sortant de l’informel. Les ministres des huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, l’UEMOA ont pris une directive en ce sens lors de leur réunion de Yamoussoukro fin mars.