Mobilisation mondiale pour les jeunes nigérianes

Il faut sauver les filles ! C'’est un élan de solidarité qui s'est créé à  travers le monde depuis environ…

Il faut sauver les filles ! C’’est un élan de solidarité qui s’est créé à  travers le monde depuis environ une semaine. En effet, les fous de Dieu de la secte islamiste Boko Haram annonçaient en début de semaine que les 223 (276 selon les familles) jeunes filles qu’ils avaient enlevées seraient vendues ou traitées en esclaves. Ils en ont enlevé onze autres mardi dernier lors d’une attaque à  la frontière du Cameroun qui a couté la vie à  300 civils. La mobilisation s’intensifie et plusieurs personnalités sont montées au créneau pour demander aux islamistes de relâcher les jeunes filles. #Bringbackourgirls Une pétition en ligne sur le site change.org pour mettre la pression sur le gouvernement nigérian afin que ce dernier mette tout en oeuvre pour la libération des jeunes filles. Goodluck Jonathan, le président du Nigeria a lancé un appel à  l’aide à  la communauté internationale, appel qui a reçu des réponses positives de la France, la Chine, les Etats Unis, entres autres… Sur les réseaux sociaux, les internautes se mobilisent. En trente jours, il a été utilisé près d’1,3 million de fois.Sur Facebook, les appels aux manifestations se sont multipliés. Certaines ont déja eu lieu comme dans plusieurs villes aux Etats Unis, ici Syracuse Ou encore à  Bamako o๠une marche est prévue la semaine prochaine Ce sont les cris et les larmes des mères des jeunes filles qui ont ému le monde entier. Depuis trois semaines, elles ne s’accordent aucun répit et manifestent quasi quotidiennement pour réclamer une action en leur faveur. Sur Twitter, les ONG et de nombreuses personnalités, de Whoopy Goldberg à  Hillary Clinton, multiplient ainsi les appels pour soutenir les recherches et mettre sous pression ceux qui les mettent en œuvre. Leur hashtag de ralliement: #BringBackOurGirls. En attendant le déploiement de l’aide étrangère, la police nigériane a offert, mercredi, 50 millions de nairas (215 000 euros) à  quiconque fournirait des informations permettant de retrouver les otages. Le département d’à‰tat américain a indiqué disposer d’indications selon lesquelles les adolescentes auraient été emmenées dans des pays voisins.