Le MONADE cherche ses marques

Moussa Aliou Keïta est le Président du Mouvement national pour développement (MONADE FASO-GNETA). À l’instar des autres formations politiques, ce…

Moussa Aliou Keïta est le Président du Mouvement national pour développement (MONADE FASO-GNETA). À l’instar des autres formations politiques, ce parti se prépare activement pour les prochaines échéances électorales. En témoignent les multiples rencontres avec la base.

Le parti, qui est présent à Kayes, Kita, Mopti mais aussi à Koutiala et Bougouni, travaille activement à renforcer son assise et à l’étendre à d’autres localités du pays. C’est ce qui explique la rencontre du dimanche 12 juin dernier à Sikasso. « La tenue d’une assemblée générale rentrait dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la conférence des cadres du parti, tenue le 10 février. L’objectif de cette rencontre était d’expliquer les ambitions du parti », explique Moussa Aliou Kéita, 42 ans, professeur d’enseignement supérieur à l’Ecole nationale d’ingénieurs et président du parti.

Petit parti veut devenir grand. Des ambitions, le Mouvement créé en 2013 et membre de la mouvance présidentielle n’en manque pas. Pour le jeune parti, la jeunesse a beaucoup souffert d’être manipulée par des vieux politiciens qui n’ont plus la solution, vue la modernisation actuelle du monde. Dans l’optique des prochaines consultations électorales, régionales et communales, il entend étendre son ancrage et se prépare activement en recrutant des militants comme ce fut le cas à Sikasso le dimanche dernier. Dans la même logique, il y fut question de programmer la rentrée politique des coordinations des régions et du district de Bamako, où la commune 4 se trouve dans le collimateur de M. Keïta et ses camarades. La situation du pays « préoccupe beaucoup le MONADE », explique son président, qui assure travailler à un projet de société qui prend en compte la situation socioéconomique et sécuritaire du pays et les difficultés dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. En effet, « à la signature de l’accord, nous avions nourri un grand espoir et aujourd’hui, le MONADE réaffirme son soutien sans faille au président de la République et appelle incessamment la classe politique et tous les Maliens à l’union sacrée autour des plus hautes autorités pour faire face aux défis de l’heure ». Par ailleurs, il exhorte le gouvernement à redoubler d’effort pour améliorer les conditions de vie des Maliens.

Créé juste après les législatives de 2013, le parti a pu bénéficier de l’aide publique aux partis politiques, ce qui n’est pas négligeable pour un jeune mouvement, reconnait le président.  Ayant toujours évolué dans les mouvements associatifs, ce dernier se réjouit d’apporter un sang neuf à une classe politique malienne qui selon lui se rajeunit de plus en plus, autant par ses personnalités que par ses idées.