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Mondial 2010 : Afrique du Sud-Mexique, affiche historique

Jamais la sélection mexicaine n'a été aussi forte. Elle a un moral d'acier. Elle est parvenue à  des débarrasser de…

Jamais la sélection mexicaine n’a été aussi forte. Elle a un moral d’acier. Elle est parvenue à  des débarrasser de tout un tas de sortilèges qui l’empêchaient de gagner. Les joueurs mexicains sont psychologiquement fragiles comme du cristal. Mais cette année, ils sont parvenus à  battre deux fois de suite les Etats-Unis, une victoire qui a été le déclic. Ils se sont défaits de leur complexe d’infériorité vis-à -vis du puissant voisin, et ils sont donc au mieux de leur forme. En plus, la sélection aligne dix joueurs qui sont dans les meilleurs clubs européens. Et puis juste avant le Mondial, ils ont battu deux à  un l’Italie, le champion du monde, alors ils se sentent pousser des ailes. Le Mexique se voit au moins en quart de finale, et pour certains, ils ont même le Mondial dans la poche. Au Mexique, avec le décalage horaire on va suivre le Mondial entre huit heures et dix heures du matin. Des cantinas, des cafés, des restaurants attendent les clients avec des petits déjeuners, et beaucoup plus pour fêter la victoire ou noyer la défaite. Dans toutes les villes, il y a des écrans géants sur les places publiques. Pour lutter contre l’absentéisme, les écoles et même les entreprises ont prévu des postes de télévision sur les lieux de travail. Mais si aujourd’hui le Mexique gagne contre l’Afrique du Sud, la moitié de la capitale va se retrouver place de l ‘Ange de l’indépendance pour fêter la victoire. Le Mexique est une société coupée en deux, mais elle se retrouve unie pour le football. Le président de la République cherche du reste à  récupérer cette dynamique pour ressouder le pays avec des publicités à  la télévision qui montrent le sélectionneur Javier Aguirre proposant aux Mexicains de changer l’histoire comme va le faire la sélection nationale. La présence du président Felipe Calderon venu soutenir la sélection est très critiquée par certains, car les choses ne vont pas très bien au Mexique et beaucoup ont peur qu’en allant là -bas, le président ne porte la poisse à  la sélection. Heureusement, il y a 20 000 autres supporters mexicains qui sont sur place avec chapeaux, crécelles, trompettes, tambours et drapeaux. Ce sont de véritables supporters qui savent redonner du C’œur à  la sélection quand elle faiblit, et qui rythment les matchs. Il faut se rappeler qu’en 1986 au Mondial de Mexico, ils avaient inventé la vague. On va voir ce qu’ils nous réservent aujourd’hui. l’Afrique du Sud aux mains d’un sage Carlos Parreira, sélectionneur de l’Afrique du Sud, le 10 juin à  Johannesburg.Le sélectionneur des Bafana Bafana, Carlos Parreira, a su donner une identité de jeu à  une équipe dont un peuple tout entier attend les exploits. A la veille du match d’ouverture contre le Mexique, retour sur les forces des uns et des autres… mais aussi sur le plaisir de jouer, un élément essentiel qui se trouve forcément ailleurs. A la veille du match d’ouverture que l’Afrique du Sud va disputer sur son sol, face au Mexique, l’ébullition gagne Johannesburg, et cette folie n’est pas ignorée des joueurs et du sélectionneur Carlos Parreira. Hier, lui et ses troupes ont achevé à  Sandton, au nord de la capitale économique du pays, un tour des principales villes. Cette présentation au peuple, retransmise en direct à  la télévision, a attiré des dizaines de milliers de fans enthousiastes. Le technicien des Bafana Bafana a goûté l’expérience malgré la proximité du rendez-vous avec le Mexique : « Nous espérions plus de calme mais nous comprenons les supporters. Nous avons aimé ce que nous avons vu hier. Le peuple s’est uni autour de nous. Cela n’était pas arrivé depuis la libération de Mandela. » Dans ce pays dont il compare l’amour pour le football à  celui de sa propre patrie, le Brésil, le vieux routier du ballon rond a, semble-t-il, mis de l’eau dans son vin côté rigueur. Ainsi les familles des joueurs sont-elles régulièrement les bienvenues à  l’hôtel des joueurs. « Nous ne sommes pas en prison. Ces visites sont bonnes pour leur moral », plaide le coach. « Physiquement, il n’y a pas plus forts que nous » Le moral, voilà  précisément un point sur lequel le capitaine Aaron Mokoena reconnaà®t l’apport de l’entraà®neur des champions du monde 1994. « Nous avions besoin de confiance, de gagner la confiance du peuple. Carlos nous a apporté cela. Nous savons maintenant que nous avons des qualités et que nous devons jouer notre football », explique le défenseur de Portsmouth. Le football des Bafana Bafana, Mokoena le décrit comme technique et rapide. Le toque cher à  l’Amérique latine semble avoir essaimé en Afrique du Sud sous l’influence de Carlos Parreira. Pourtant, selon l’entraà®neur, le point fort de sa sélection est aussi à  rechercher du côté du foncier : « Physiquement, il n’y a pas plus forts que nous », assure-t-il sans ambages. Sûre d’elle, l’Afrique du Sud n’en est pas moins consciente de la tâche qui l’attend face au Mexique. « Il s’agit de l’équipe la plus audacieuse de la Coupe du monde, pense Parreira. C’’est la seule à  jouer avec trois vrais attaquants qui ne se préoccupent pas de défendre. Ils sont très agressifs. » « Nous avons un œil sur toute l’équipe du Mexique. Ils ont des joueurs rapides et intelligents. Et Carlos Vela est un joueur fantastique », renchérit Mokoena.