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Mondial 2010 : La faible performance des équipes Africaines

Six pays africains étaient au départ du périple mondial pour conquérir le trophée avec les grandes nations du football à …

Six pays africains étaient au départ du périple mondial pour conquérir le trophée avec les grandes nations du football à  l’image du grand Brésil, de l’Argentine, de l’Allemagne et du Portugal. Le regard de tout un continent était tourné vers le Ghana pour rompre le mythe d’enfin dépasser les quarts de finale. Alors le Ghana n’aura pas pu s’emparer de cette victoire contre l’Uruguay. Et hélas, l’Afrique gardera encore longtemps ce mauvais souvenir. Les attentes des millions de supporters africains n’ont pas été comblées malgré les énormes potentialités dont regorge le continent à  travers les pays respectifs et les grosses individualités que les équipes possèdent. Bons en individuel, faibles en collectif ? Quant on sait les performances de Didier Drogba, de Zokora et autres Gervinho de la Côte D’ivoire, l’on espérait enfin un sacre ; Quant on voit le virevoltant Eto’o fils, le vieux Song et autres Geremi N’jitap du Cameroun, l’incontournable Sud Africain Tshabalala, Modise et Pienaar ; toutes ces stars montantes comme Karim zani d’Algerie, l’icône Kanu, le grand vincent Enyama et Yebo du Nigeria et l’imposant André Ayew, Kevin prince Boating et Gyam Assamoah, du Ghana, on pouvait peut être espérer un trophée du genre. Mais il n’en fut rien ! D’entrée de jeu ; les différentes prestations n’ont pas été mauvaises, à  voir le nul de l’Afrique du sud face au Mexique, celui de la Côte d’ivoire face Portugal et le score acceptable infligé au Nigeria et la victoire du Ghana. A part, ce dernier aucune équipe du continent n’a pu dépasser le cap du 1er tour, pour certains tout ceci s’explique : -D’abord le manque d’expérience des joueurs et la problématique des entraà®neurs étrangers déployés en terre africaine : sont-ils réellement les mieux indiqués ? Pourtant , ils bénéficient d’un traitement colossal qui peut faire saliver quand on sait l’économie de ces pays face à  une mondialisation intolérante ; la partialité des arbitres, cette fois ci sanctionnée par les juges de la FIFA , sans quoi on se souvient encore des erreurs d’arbitrage des éditions précédentes. La ferveur du continent Les africains ont quand montré même un bon jeu, un jeu parfois spectaculaire face à  des adversaires de taille et mieux expérimentés. En tout cas le pays de Mandela a néanmoins réussi le pari de l’organisation qu’on avait tant médiatisé du mauvais coté. Criminalité à  la clé… Cette édition est bien plus qu’une leçon de football, pourvu que nos siens l’apprennent et qu’à  l’édition de 2014 au Brésil, l’Afrique triomphe.D’ici là , les fédérations des différentes nations doivent corriger les lacunes et imperfections constatées dans le choix des entraà®neurs et la sélection des hommes. Le 11 juillet, certes Mandela ne brandira pas le trophée, la page est définitivement tournée et vivement à  l’édition du pays du roi Pélé, Dunga et autres Romario. Kena-kow ! La fête a été quand même belle.