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Mort de Ghislaine Dupont et Claude Verlon : la presse indignée

Amélie Niard, ex pigiste à  RFI "J'ai beau ne plus être à  RFI depuis plus d'un an, ça me touche…

Amélie Niard, ex pigiste à  RFI « J’ai beau ne plus être à  RFI depuis plus d’un an, ça me touche et j’ai mal pour le Mali, aussi. Je ne connaissais Ghislaine que de vue mais Claude un peu plus, je l’aimais beaucoup. C’était un grand homme, et c’est horrible, en plus la manière dont cela s’est passé, tués comme des chiens au bord d’une route. C’est une infamie et encore une fois, je suis triste pour le Mali, qui va en souffrir malheureusement ». Birama Konara, Binthily Communication Je suis horrifié par ces assassinats cruels. Les disparitions tragiques de Ghislaine et de Claude constituent une perte irréparable. RFI est une famille. Les voix et les analyses de ses journalistes meublent notre quotidien. Mes condoléances vont donc aux collaborateurs de RFI, à  ses auditeurs et aux familles des deux victimes. Plus que jamais, nous devons nous mobiliser pour le respect des libertés et la défense de la sacralité de la vie Tiégoum Maiga, La nouvelle République « Je ressens de la tristesse, de la colère. Ces deux journalistes sont morts pour leur passion, celle d’être au plus près des hommes et des faites. Le MNLA doit livrer les assassins de nos confrères ». Serge Daniel, correspondant de RFI à  Bamako « Tant que tous les groupes armés ne seront pas désarmés à  Kidal il y aura ces cas. On ne kidnappe pas à  Gao. Il existe une passerelle entre MNLA, Ançardine, AQMI, MUJAO, etc. Et c’est connu de tous ! » Reporters sans frontières « Nous condamnons avec la dernière énergie ce double assassinat qui montre malheureusement l’Etat de non droit qui règne encore dans le nord du Mali. Cet assassinat est non seulement un acte criminel mais un acte terroriste, destiné à  intimider les regards extérieurs ». Salif Sanogo, journaliste à  l’ORTM « La première fois que J’ai rencontré Ghislaine Dupont, C’’était un jour de juillet 1999. Je venais de finir mes études à  l’ESJ de Lille et je démarrais un stage de quelques mois à  RFI, à  Paris. Avec Chantal Lauraux et Carine Frenk, J’avais trouvé de grandes professionnelles qui ont bien veillé sur moi. Professionnellement, elle m’a beaucoup appris. Humainement, sa chaleur était indiscutable. Elle aimait bien rire ». Noel Tadegnon, Journaliste indépendant, Médiatogo.info Je suis sous le choc. Je n’ai pas dormi après l’annonce de leur mort. Je n’arrive pas à  imaginer qu’on puisse tirer sur des journalistes aux mains nues qui ne cherchent qu’à  informer les autres ». Nous journalistes sommes insultés, battus, menacés, kidnappés, assassinés, mais nous ne seront jamais découragés. Nous sommes encore forts et plus que déterminés à  informer le monde avec courage et professionnalisme.