Moussa Mara lance en grandes pompes son parti « Yelema »  

Malgré la pluie torrentielle, les jeunes acquis à  la cause de l'ancien maire de la commune IV, Moussa Mara, sont…

Malgré la pluie torrentielle, les jeunes acquis à  la cause de l’ancien maire de la commune IV, Moussa Mara, sont venus en masse au lancement officiel du parti « Yéléma », qui signifie le changement en langue bambara. Lancement qui a eu lieu Vendredi 23 juillet au Palais de la culture de Bamako. Engagement national Ces jeunes sont venus de Kidal, Kayes, Koulikoro, Ségou, Kolondièba, Keniéba, et de France pour témoigner leur détermination à  travers ce premier congrès du parti Yelema. Tous, aux couleurs du parti, ils brandissaient des pancartes et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire . Les représentants des partis invités à  ce congrès n’ont pas tari d’éloges sur l’ancien maire fondateur du parti Yelema. Yelema peut–il tenir tête aux grosses pointures ? Voilà  un événement qui survient quelques jours après la mise sur orbite du PDES, parti des amis du Président ATT. En effet, dans cette forêt de formations partisanes, qui donne le tournis à  plus d’un militant, difficile de marquer sa singularité. Que peut bien faire Moussa Mara face aux grosses pointures que sont l’Adema, l’Urd, le Rpm, l’Um-Rda, le Parena, le Cnid, plus une myriade de partis politiques ? Prenant la parole devant une jeunesse avide de changement dans la gestion du pays, Moussa Mara affirme : « Yelema est un idéal du changement, le parti doit être de la base et non tiré du sommet ». Allusion au PDES ?. Sous les ovations, Mara poursuit son intervention en évoquant que le changement est possible dans ce pays, il faut seulement des hommes déterminés et engagés comme les jeunes de Yelema. Il a conclu son intervention en souhaitant une bonne pluviométrie cette année. Le congrès prévoit un atelier qui regroupera près de 400 délégués afin d’ élaborer les textes fondamentaux du Parti. « Au-delà  de ce congrès, nous allons descendre dans le pays profond pour implanter le parti », a ajouté Mara. Mara à  la hauteur de son ambition ? En tant qu’indépendant, Mara a posé des actions concrètes pendant huit mois à  la tête de commune IV avant d’être éjecté de son fauteuil suite à  un contentieux électoral. Aujourd’hui il se jette dans la mare aux diables pour créer son parti en tentant l’expérience partisane. « Tant que nous sommes avec la population et que la population est avec nous, nous finirons par réussir ce que nous voulons ». A travers cette déclaration , on peut penser que sa détermination est à  la hauteur des défis qu’il aura à  affronter.