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Ne laisse pas ton avenir se tarir…

La 19ème Journée de lutte contre la sécheresse et la désertification est célébrée ce jeudi. Elle a pour objectif de…

La 19ème Journée de lutte contre la sécheresse et la désertification est célébrée ce jeudi. Elle a pour objectif de sensibiliser l’opinion publique à  ce problème et mettre en application la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification dans les pays éprouvés par de sérieuses sécheresses et/ou par la désertification, particulièrement en Afrique. Le thème de la Journée mondiale 2013 est « sécheresse et pénurie d’eau ». l’eau douce est précieuse. En effet, seulement 2,5 pour cent de l’eau présente sur la terre est de l’eau douce. Et de toute cette eau douce, l’offre totale utilisable pour la vie des hommes et des écosystèmes est inférieure à  1 pour cent. Chaque être humain a besoin d’au moins 2.000 mètres cubes d’eau par an pour le développement humain et le bien-être durable. Or, les gens dans les zones arides ont accès à  seulement 1.300 mètres cubes en moyenne. Il s’agit donc pour la célébration de 2013 de sensibiliser sur les risques de sécheresse et de pénurie d’eau dans les zones arides et au-delà , d’attirer l’attention sur l’importance de maintenir la santé des sols, ainsi que du programme post-2015 de développement durable. l’eau, C’’est la vie, particulièrement dans le désert… Le Mali est un pays du Sahel. Les deux tiers de la superficie du pays sont arides ou semi-arides. La désertification du territoire concerne surtout la moitié nord du pays. Les conditions climatiques de la zone sahélienne sont de tout temps marquées non seulement par la faiblesse de la pluviométrie, sa concentration sur une courte période de l’année, mais aussi la variabilité spatiale, annuelle et inter-annuelle de la distribution de la pluie. A cela se sont ajoutés depuis le début des années 1970, des dérèglements chroniques et de grande ampleur du climat, et donc du régime des pluies, se traduisant notamment par des séries de sécheresse ponctuées par des épisodes de famine et de pénuries d’eau de boisson. Dans ces zones, les populations ont un mode de vie particulier, dicté par la quête de l’eau, une denrée de plus en plus rare, avec la dégradation des conditions climatiques. Elles ont, au fil des siècles, développer une véritable expertise dans la gestion des ressources en eau disponibles. Celles-ci vont du creusage de puits au droit coutumier pour la répartition de la précieuse ressource. Ce dernier traduit les impératifs de solidarité sans lesquels la survie est impossible. l’ « avancée du désert », C’’est le terme qu’on utilise souvent pour parler de la déforestation en expansion et de la variabilité du climat qui a tendance à  se réchauffer en Afrique et au Mali en particulier. Cette avancée du désert expose tous les habitants à  une raréfaction de la ressource en eau qui vient s’ajouter à  des difficultés d’approvisionnement correct des familles. La couverture des services d’eau au Mali est en effet très faible. 60% de la population totale, mais seulement 48 % de la population rurale, bénéficie d’un accès adéquat à  l’eau potable. Le slogan de cette année, « Ne laissez pas sécher notre avenir » interpelle donc tout le monde à  prendre des mesures pour promouvoir la préparation et la résilience face aux pénuries d’eau, à  la désertification et à  la sécheresse. Le slogan incarne un message. En effet nous sommes tous responsables de l’eau, de la conservation des terres et de leur l’utilisation durable, et il existe des solutions à  ces problèmes graves de ressources naturelles. La dégradation des sols ne doit pas menacer notre avenir.