Après un temps de mutisme depuis la fin de ce qu’on pourra appeler Alger III à  savoir la phase du mois d’octobre dernier, le gouvernement malien décide passer à  l’offensive communicationnelle. C’’est ainsi qu’ démarré ce jeudi 13 novembre 2014 une vaste campagne d’information et de sensibilisation sur les pourparlers inclusifs inter-maliens dans la perspective de la conclusion d’un Accord de paix global et définitif au Mali. Ces rencontres auront lieu sur toute l’étendue du territoire national à  l’exception de Kidal. Les régions de Kayes Sikasso, Ségou et Mopti ont ouvert le bal aujourd’hui. Ce jusqu’au 15 novembre 2014. La campagne sera consacrée à  la région de Koulikoro ce vendredi 14 novembre 2014. Les régions de Gao et Tombouctou au nord du pays recevront la délégation le dimanche prochain. Le district de Bamako fermera la marche du lundi 17 au mardi 18 novembre 2014. l’objectif de cette campagne d’information et de sensibilisions tant attendue est d’informer l’ensemble du peuple malien sur le déroulé, les enjeux ainsi que les tenants et les aboutissants des négociations en cours qui sont particulièrement suivies par les Maliens et les Maliennes. C’’est toujours dans cette dynamique que le ministre des Affaires étrangères de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, aura une séance d’information avec les radios de proximité, ce vendredi à  15 heures dans son département à  Koulouba. Face aux hommes de médias, le chef de la diplomatie va essayer sans doute d’entreprendre une offensive diplomatique pour éclairer la lanterne de l’opinion nationale sur le document de synthèse remis par l’équipe de médiation internationale en fin octobre aux différents protagonistes. Un document qui fait justement l’objet de diverses interprétations. « Il y a beaucoup de supputations autour du processus et du document de synthèse. Chacun y va de son commentaire. Il est temps de couper court à  certaines infirmations aussi diverses que contradictoires. Et distiller du coup les bonnes pour rassurer les populations. », commente une source proche du ministère.