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Nicolas Sarkozy en garde à vue

L'ancien chef de l'E‰tat est arrivé à  l'office anti-corruption de la PJ,dans la matinée de ce mardi 1er Juillet pour…

L’ancien chef de l’E‰tat est arrivé à  l’office anti-corruption de la PJ,dans la matinée de ce mardi 1er Juillet pour y être placé sous le régime de la garde-à -vue. Cette mesure intervient alors que les rumeurs s’accentuent sur la volonté de Nicolas Sarkozy de renouer avec la vie politique, et notamment de prendre à  l’automne la tête de l’UMP.

Nicolas Sarkozy est visé par une enquête ouverte notamment pour trafic d’influence présumé. C’est la première fois qu’une telle mesure concerne un ancien chef de l’à‰tat en France L’avocat historique de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, est, lui, en garde à  vue depuis lundi, ainsi que deux hauts magistrats, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust. Les enquêteurs vont pouvoir confronter les versions des quatre hommes. Les enquêteurs cherchent à  établir si l’ancien chef de l’Etat (2007-2012) a cherché à  obtenir des informations auprès d’un magistrat de haut rang, Gilbert Azibert, sur une décision de justice le concernant, en échange de la promesse d’un poste de prestige à  Monaco. La Cour de cassation devait se prononcer sur la saisie des agendas présidentiels de Nicolas Sarkozy, à  laquelle ce dernier s’opposait.

Ces agendas étaient susceptibles d’intéresser les juges enquêtant sur d’autres dossiers, notamment l’affaire de l’arbitrage Tapie. Dans le dossier qui lui vaut d’être placé en garde à  vue, les policiers de l’office anti-corruption (Oclciff) vont pouvoir entendre Nicolas Sarkozy pendant une durée pouvant aller jusqu’à  24 heures, éventuellement renouvelable une fois.

A l’issue de cette mesure coercitive, le chef de l’Etat peut être relâché sans poursuites ou présenté à  un juge d’instruction qui peut le mettre en examen. Autre soupçon qui pèse sur l’ancien chef de l’Etat,avoir été informé de manière illicite de son placement sur écoute par des juges enquêtant sur les accusations d’un financement de sa campagne de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi . Ces accusations ne sont pour le moment pas encore étayées.