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Niger : AQMI libère 3 des sept otages français enlevés au Niger

Une Française, un Malgache et un Togolais ont été libérés par Aqmi. Enlevés dans le Nord du Niger en septembre…

Une Française, un Malgache et un Togolais ont été libérés par Aqmi. Enlevés dans le Nord du Niger en septembre dernier avec quatre autres otages, ils étaient détenus au nord du Mali. Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi) a libéré dans la nuit de jeudi à  vendredi trois des sept otages qui avaient été enlevés le 16 septembre dernier à  Arlit, dans le nord du Niger. Il s’agit d’une Française qui souffre d’un cancer, d’un Togolais et d’un Malgache. « Ils ont été acheminés vers Niamey par les autorités nigériennes », a-t-on indiqué à  Niamey, sans donner de précision sur les conditions de leur libération ni sur le sort des autres otages – quatre Français (dont l’époux de la femme libérée), des employés d’Areva et de son sous-traitant Satom, filiale du groupe Vinci. Ceux-ci auraient été dispersés dans le Nord du Mali, o๠Aqmi dispose de bases arrières, avant d’être détenus dans des pays voisins. Lorsqu’Aqmi avait revendiqué le rapt, l’organisation terroriste avait indiqué que l’opération avait été dirigée par l’Algérien Abdelhamid Abou Zeà¯d, considéré comme responsable de l’assassinat de l’otage britannique Edwin Dyer en 2009, et plus récemment, de la mort du Français Michel Germaneau, en juillet dernier. Reçus à  l’Elysée Les trois ex-otages du Sahel, la Française, Françoise Larribe, le Malgache Jean-Claude Rakotorilalao et le Togolais Alex Kodjo, libérés dans la nuit de jeudi à  vendredi, ont été reçus, ainsi que leurs familles, samedi après-midi à  l’Elysée par le président Nicolas Sarkozy. Quatorze personnes -les trois otages et leurs proches- sont arrivées à  l’Elysée vers 14h30 et ont monté quelques minutes plus tard les marches du palais de l’Elysée pour rejoindre M. Sarkozy. Ils sont tous ressortis de leur entrevue avec le chef de l’Etat vers 15h15. Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’Areva, était également présente. Avant de quitter l’Elysée, Mme Larribe et ses proches sont restés quelques instants dans la cour de l’Elysée pour discuter avec Mme Lauvergeon. Il n’y a eu aucune déclaration.