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Niger : Un nouveau gouvernement formé

Arrivé au pouvoir à  la suite du coup d'Etat perpétré contre l'ancien président Mamadou Tandja il y a une dizaine…

Arrivé au pouvoir à  la suite du coup d’Etat perpétré contre l’ancien président Mamadou Tandja il y a une dizaine de jours, la junte nigérienne a formé son gouvernement. Après sa nomination à  la tête du gouvernement du Niger le 23 février dernier, Mahamadou Danda a publié hier lundi, la liste de ses 20 ministres. Parmi eux figurent cinq militaires dont 3 sont des proches de l’ancien président Tandja et 5 femmes. Aussi, une particularité qui irrite un peu la classe politique nigérienne est que, ni la société civile, encore moins les politiques ne figurent dans cette liste. Aucun n’a été convié comme ils l’espéraient. Signalons que la plupart des ministres sont tout à  fait méconnus du peuple nigérien. La junte essaye de prouver ses bonnes intensions Le conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD) fait tout, pour assurer la communauté internationale de sa bonne foi. On se rappelle que le 22 février dernier, le chef de la junte, le chef d’escadron Salou Djibo avait traversé la capitale Niamey au bord de la limousine présidentielle, annonçant qu’il est le nouvel homme fort du pays. Avouons que cette traversée à  la Mengistu avait provoqué une certaine crainte. Mais le chef de la junte, a réussit à  gagner la confiance d’un bon nombre de personnes. l’ensemble de la communauté internationale a condamné le coup de force du bout des lèvres. Nul ne sachant comment résoudre le cas Tandja. Ce dernier avait modifié la constitution envers et contre tout et conduit son pays à  une sanction de la part de ses pays. Le CSRD a été en quelques sortes, un mal nécessaire. Par ailleurs, Salou Djibo pour assurer les uns et les autres de la bonne foi du CSRD, a déclaré dimanche, qu’aucun membre de la junte et du gouvernement de transition ne sera candidat au prochain scrutin présidentiel. Le CSRD à  Paris Une délégation de la junte nigérienne était présente à  Paris ce lundi, pour une rencontre de la francophonie. Ses membres y ont participé et, le Niger n’a écopé d’aucune sanction. Cependant, la francophonie donne un délai de six mois à  la junte pour tenir des élections libres et démocratiques. Egalement, la coalition de syndicats et de défenseurs des droits de l’homme demande aux mutins de respecter leurs engagements en organisant au plus tôt, des élections et en rétablissant la première constitution supprimée par Tandja. Tout compte fait, les militaires ont donné des gages. Il est important qu’ils tiennent parole pour éviter un nouveau chaos en Afrique occidentale.