Depuis vendredi dernier (16-10-20), les manifestations n’en finissent pas à Lagos au Nigéria. Ils sont de plus en plus nombreux à obstruer la grande voix qui mène à l’aéroport pour manifester leur ras-le-bol du système actuel pour une « meilleure gouvernance » des institutions dans le pays d’Afrique le plus peuplé.
Ce 19 octobre encore, ils ont été une liesse a occuper les rues pour scander haut et fort le changement qu’ils attendent de ce pays ouest africain. Conséquence, immédiate, les passagers en destination de l’aéroport se sont vus obliger de garer un peu plus loin leurs véhicules ou de descendre du taxi pour traverser la foule traînant avec eux leurs bagages.
Sauf que cette fois, des confrontations ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre à Abuja, la capitale fédérale rapporte l’AFP.
Les manifestations qui ont commencé à Lagos épicentre, s’enchaînent dans plusieurs états du Nigéria. Ce week-end, ce sont cinq personnes qui ont perdu la vie dans ces échauffourée selon Amnesty international. Et un bilan provisoire fait cas de près de « 15 morts ». Un couvre feu de 24 heures a été instauré lundi à Benin City.
Cette contestation qui au début dénonçait les violences policières, a migrer vers des revendications de bonne gouvernance. Dans ce pays au fort potentiel humain estimé à 200 millions d’habitants, la jeunesse au centre de ces manifestations réclame aujourd’hui des avancées sociales avec la créations d’emplois et une revalorisation salariale.
