Sept semaines après le rapt des 276 jeunes filles dans un établissement scolaire du village de Chibok, 223 sont toujours captives. l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo a rencontré des intermédiaires de Boko Haram pour tenter de négocier leur libération a indiqué mardi à l’AFP une source proche de ces pourparlers. La rencontre s’est déroulée ce week-end dans la ferme de M. Obasanjo dans l’Etat d’Ogun (sud). l’ex-président, des proches de responsables de Boko Haram et des intermédiaires y ont participé, selon la même source, s’exprimant sous couvert d’anonymat. « Le but de la rencontre était de négocier la libération des filles », a déclaré cette source sous couvert d’anonymat. Accord annulé Il avait été annulé à la dernière minute, le même week-end d’après RFI. Le président du Sénat nigérian, David Mark, a, en effet, assuré exclure de faire affaire avec Boko Haram. « Ce gouvernement [Â ] n’échangera pas des gens contre des criminels. Un criminel sera traité comme un criminel », a-t-il dit selon la presse locale. L’armée camerounaise a commencé à déployer mardi 27 mai d’importants renforts dans la région de l’extrême-nord, frontalière du Nigeria, pour faire face à la menace du groupe terroriste nigérian Boko Haram. « Le déploiement des troupes a démarré. Dès ce jour, le dispatching des militaires en direction des zones frontalières a commencé », a affirmé sous couvert d’anonymat un commissaire de police de la région. Ce déploiement intervient alors qu’une attaque des islamistes armés de Boko Haram a ciblé lundi soir des militaires, des bâtiments officiels et une école primaire dans la ville de Buni Yadi, dans le nord-est du Nigeria. Au moins 24 membres des forces nigérianes de sécurité ont été tués.
Nigéria: les lycéennes sont localisées selon l’armée
Publié le 27.05.2014 à 00h00 par Journal du Mali

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