Au Nigeria, une manifestation a été dispersée par des tirs après l’instauration d’un couvre-feu de 24 heures à Lagos. Ils étaient plus de 1000 manifestant le 20 octobre 2020 à se rassembler sur un péage de Lagos, la capitale économique du pays. Mais ils ont été dispersés au soir par la police, après l’entrée en vigueur su couvre feu de 24 heures à Lagos décrété par les autorités pour essayer de décourager les rassemblement tardifs, rapportent les médias locaux. « Lorsque le couvre-feu est officiellement entré en vigueur, mardi après-midi, les manifestants se sont assis sur le péage qu’ils occupent depuis plus d’une semaine, brandissant des drapeaux pour signifier leur « non-violence » lit-on sur Franceinfo.

Les manifestations qui ont commencé à Lagos épicentre, s’enchaînent dans plusieurs états du Nigéria. Ce week-end, ce sont cinq personnes ont perdu la vie dans ces échauffourée selon Amnesty international. Et un bilan provisoire fait cas de près de « 15 morts ». Un couvre feu de 24 heures a été instauré lundi à Benin City. Après Benin City, c’est Lagos qui décrète un couvre feu de 24h entré en vigueur le 20 octobre. Des violences ont encore émaillé la scène du rassemblement. En douze jours de manifestations, les violences auraient causé 12 morts selon la presse.

Cette contestation qui au début dénonçait les violences policières, a migrer vers des revendications de bonne gouvernance. Dans ce pays au fort potentiel humain estimé à 200 millions d’habitants, la jeunesse au centre de ces manifestations réclame aujourd’hui des avancées sociales avec la créations d’emplois et une revalorisation salariale.