Niono-Kolongotomo : un potentiel rare

C'’est à  la tête d'une forte délégation comprenant plusieurs membres du gouvernement et de nombreux directeurs administratifs qu'il a procédé…

C’’est à  la tête d’une forte délégation comprenant plusieurs membres du gouvernement et de nombreux directeurs administratifs qu’il a procédé Kolongotomo, très forte zone rizicole au lancement du programme national d’empoissonnement des plans et retenues d’eau. Ce programme qui résulte d’une volonté politique des plus hautes autorités de faire de l’agriculture le moteur de la croissance économique permettra d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, de créer des emplois ( beaucoup de jeunes diplômés se sont déjà  installés dans la zone pour se consacrer à  la pisciculture) et augmenter les revenus des populations afin de réduire la pauvreté. Ce programme s’inscrit dans le cadre d’une synergie d’action entre le ministère du développement rural et celui de l’emploi, la formation professionnelle, de la jeunesse et de la construction citoyenne. Il est financé à  hauteur de 1 800 000 000 FCFA. Il ressort des explications fournies que ce projet consiste tout d’abord à  installer et empoisonner 180 cages flottantes dans la zone office du Niger, à  fournir 540 tonnes d’aliment poisson et 2 340 000 alevins, organiser et former 900 jeunes dont 32% de femmes à  la conduite de la pisciculture en cage. La production totale attendue est de 900 tonnes par cycle de production. Après une visite sur le site, le chef de l’Etat a assisté à  une partie de pêche effectuée par certains bénéficiaires dudit projet. Il a salué cette initiative qui permettra de résoudre en partie le problème d’emplois de certains jeunes diplômés et assurer la sécurité alimentaire. Un système d’adduction d’eau potable pour la ville de Macina Le calvaire des habitants de Macina pour l’accès à  l’eau potable semble avoir pris fin le mardi 8 décembre avec l’inauguration d’un système d’adduction en eau potable. D’autres villes de la région de Ségou bénéficient du même projet (Konobougou, Bla, Niono, Dioro, Barouéli). Soit six systèmes d’adduction d’eau potable pour la région de Ségou dont 36 systèmes d’ hydraulique villageoise améliorés, 306 pompes à  motricité humaine, 20 puits citernes et 20 puits directs et 220 pompes réhabilitées. Pour ce qui est de la ville de Macina, les travaux du système d’adduction ont coûté 360 0OO OOO FCFA. Il est composé d’un château d’eau en béton armé, 16 bornes fontaines publiques à  deux têtes de robinet chacune, 12 branchements particuliers, un groupe électrogène de 13,5 kwt, un forage d’alimentation de 21m3/heure. Le ministre de l’énergie et de l’eau Mamadou Frankaly Kéà¯ta a salué l’apport de la Banque africaine de développement dans la réalisation de ces infrastructures. Par ailleurs, malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, le besoin en eau potable de la région de Ségou reste énorme. Ce sont 133 villages qui n’ont aucun point d’eau moderne, 724 villages déficitaires, 1017 pompes à  motricité humaine de plus de 15 ans ans d’âge à  réhabiliter. 110 centres ruraux ou semi-urbains soit 2000 habitants n’ont pas un accès adéquat à  l’eau potable parmi lesquels 80 ne sont ciblés par aucun des projets ou programmes en cours. s’ y ajoutent les adductions d’eau potable des communes urbaines de Ségou, Markala et San qui sont à  renforcer. Le chef de l’Etat a félicité la Banque africaine de Développement et exhorté les habitants à  prendre soin de l’ouvrage. Il a donné instruction au ministre de l’équipement et des transports Mamadou Hachim Koumaré, d’entreprendre rapidement les travaux de bitumage du tronçon Macina-Tenenkou. Avant de promettre à  la population que le Macina bénéficierait de l’électricité très prochainement.