Non à l’AMO !

La manifestation est partie du siège de la CSTM à  la primature, o๠les organisateurs se sont adressés à  leurs…

La manifestation est partie du siège de la CSTM à  la primature, o๠les organisateurs se sont adressés à  leurs militants avant de remettre une copie d’une déclaration contenants leurs préoccupations par rapport à  l’AMO au représentant du Premier ministre. Il s’agit entre autres de l’arrêt immédiat des retenues sur le salaire des travailleurs et le remboursement du montant déjà  défalqué. Les marcheurs étaient des militants de la COSES, SYLIMA, SGSP, SUT, EDM, SYLTAE … brandissaient les pancartes et les Banderoles sur lesquelles on pouvait lire « non à  l’AMO, un abus du pouvoir ». Un nombre important des policiers et les agents du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale se sont également joint à  cette marche. Amadou Amion Guindo s’adressant aux marcheurs a déclaré que « par cette marche pacifique, nous protestons et disons non l’obligation de l’assurance maladie. Nous sommes dans un pays de droit, et au regard de ce droit, nos salaires et nos pensions nous appartiennent, ils ont un caractère sacré inviolable. l’obligation dans ce cas d’espèces est un abus, une agression qui relève d’un autre temps. Nous sommes des citoyennes et des citoyens libres dans un pays dit démocratique, nous entendons librement choisir notre assurance maladie». Rappelons que dans une lettre adressée à  notre rédaction à  la veille de cette marche, la CSTM a affirmé que les débats indispensables à  l’appropriation du concept AMO par différents acteurs d’une part, et à  la transparence dans la gestion des fonds des prestations et la structuration du système d’autre part, n’ont pas eu lieu. Selon les responsables de la CSTM, au regard de la loi, le salaire étant un revenu personnel, toute retenue sur lui doit obtenir l’accord préalable du salarié. Par ailleurs, la Confédération syndicale entend prendre des dispositions nécessaires pour demander à  toutes ses coordinations régionales et locales, ses fédérations et ses syndicats affiliés à  s’opposer au prélèvement de la cotisation sur leurs salaires et à  ne pas déposer les dossiers demandés, jusqu’à  la clarification de la situation.