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Nord Mali : Al Qaeda lance un ultimatum de 20 jours pour libérer Pierre Camatte

Rappel des faits Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2009, l'humanitaire français Pierre Camatte, a été kidnappé dans…

Rappel des faits Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2009, l’humanitaire français Pierre Camatte, a été kidnappé dans son hôtel de Ménaka, une localité de Gao (Nord Mali). Des témoins affirment qu’il s’est fait enlevé par trois hommes en turban. C’’était aux environs de minuit, l’heure à  laquelle tout le village dort puisque l’on coupe généralement l’électricité. AQMI menace de tuer le français Le centre américain de surveillance des sites islamistes rapporte qu’il y a deux mois, l’armée malienne, lors d’une opération de patrouille, a arrêté quatre membres d’Al Qaeda. Parmi les personnes arrêtées, figureraient un homme d’originaire du Burkina Faso, deux de nationalité mauritanienne et une de nationalité algérienne. Les quatre individus sont identifiés comme appartenant au groupe d’Abou Zahid, l’un des chefs émirs de l’organisation, basé dans la zone frontalière avec le Sahel. AQMI exige donc la libération de ces quatre personnes incarcérées au Mali. Il met la pression sur le gouvernement malien et la France qui semble durcir le ton des deux côtés. AQMI donne 20 jours au Mali pour libérer les prisonniers si non, elle menace d’exécuter le français. Les menaces, une technique habituelle Signalons qu’AQMI a auparavant fait pareil avec les otages autrichiens qu’ils menaçaient de tuer. Ces derniers seront finalement libérés sains et saufs. Par contre, leur menace contre le britannique n’était pas une blague, puisqu’il sera exécuté comme ils l’avaient dit. Entre le marteau et l’enclume Le Mali et la France sont entre le marteau et l’enclume. La situation est assez délicate puisqu’ils n’ont pas droit à  l’erreur. Le Mali doit-il accepter de libérer ces terroristes qu’il a arrêtés il y a deux mois ? Faut-il toujours encourager les terroristes dans leurs actes en cédant toujours à  leur demande ? La balle est dans le camp de l’Etat malien qui aura la dernière décision même si, l’on sait que la France risque de lui mettre la pression.