Nord Mali : Boko Haram s’en mêle

Une toile d'arignée. Les islamistes, salafistes et autres djihadistes tissent une véritable toile d'araingée au Nord du pays et rendent…

Une toile d’arignée. Les islamistes, salafistes et autres djihadistes tissent une véritable toile d’araingée au Nord du pays et rendent plus complexe la reconquête du nord comme le souhaitent de nombreux ressortissants du nord qui battent le pavé à  Bamako. Mais les chef islamistes n’en ont cure et poursuivent leurs croisades idéologiques qui n’engagent qu’eux et leurs hommes. Au moment o๠des villes comme Gao se vident de sa population et lorsque des émissaires d’Al Qaeda ont déjà  rendu visite à  Iyad Ag Ghaly, le chef salafiste, calife à  la place du MNLA, on apprend que des membres du mouvement islamiste nigérian Boko Haram prêtent main forte aux islamistes pour étendre leur influence dans la zone. D’après des sources à  Gao, ces combattants venus des rangs de Boko Haram, sont de nationalité nigérienne, mais surtout nigériane. Ils étaient soit en formation dans les katibas, cellules au Sahel, quand l’actuelle crise dans le septentrion malien a commencé, soit ils venaient à  peine d’arriver sur le terrain, en provenance du Nigeria. Boko Haram est connu pour ses positions radicales et la brèche ouverte au nord du Mali est l’occasion d’étendre son influence dans la zone. Haidara se défend de toute accointance Le prédicateur Cherif Ousmane Madani Haà¯dara réfute lui toute accointance avec les mouvements islamises qui ont envahi le nord : « Mon association a été créée en 1991. Elle s’appelle Ansar Eddine. Notre but est de sensibiliser les gens et de leur faire savoir que l’islam, c’est la tolérance. L’autre groupe qu’ils viennent de créer au Nord, s’appelle aussi Ansar Dine. Mais nous n’avons rien à  voir avec eux », a d’abord affirmé Haà¯dara, dont l’organisation religieuse est basée à  Bamako, dans le quartier très populaire de Banconi, d’o๠elle rayonne dans plusieurs pays frontaliers comme la Côte d’Ivoire ou le Burkina Faso. Face à  la complexité de cette présence au Nord, d’aucuns préconisent une intervention militaire.  » Comment négocier avec ces chefs religieux qui s’allient entre eux, l’option militaire est la seule voie », juge un habitant de Bamako. Du reste, les salafistes ont déjà  commencé à  faire plier les habitants à  leur idéologie. Tombouctou est devenu en quelques jours le berceau du djihad, sauce Iyad Ag Ghaly…