Nord Mali : le plan de guerre en discussion

Cette rencontre fait suite à  celle des experts en planification de guerre de l'UA, de la CEDEAO, des Nations-Unies et…

Cette rencontre fait suite à  celle des experts en planification de guerre de l’UA, de la CEDEAO, des Nations-Unies et des grands pays comme la France, le Canada, les USA… l’Algérie et la Mauritanie ont répondu à  l’appel pour manifester leur accord à  l’intervention militaire au nord du Mali. A l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye, il a été question de préparer la planification de la prochaine guerre contre les extrémistes du Nord du Mali. A propos de l’intervention militaire, Le Général de corps d’armes et président du comité des chefs d’état majors de la CEDEAO, Soumaila Bagayoko de Cote d’Ivoire disait «Â Je me réjouis que toutes les parties prenantes à  la crise ainsi que les différents partenaires pouvant contribuer à  trouver une solution à  cette crise soient ici rassemblées. Il s’agit dès lors pour nous, de nous concerter, de nous mettre d’accord sur les modalités de notre intervention au Mali et d’arrêter d’un commun accord une feuille de route bien définie o๠le rôle de chacun devra être clairement défini ». Pour sa part, le chef d’Etat major des armées du Mali, le Colonel Ibrahim Dembélé s’est réjoui de la prise en compte de quelques préoccupations de l’armée malienne. «Â Une originalité de ce concept réside dans les options proposées pour la chaine de commandement. En effet, les autorités politiques du Mali ont accepté la possibilité d’une chaine unique de commandement qui devra prendre le contrôle opérationnel des unités maliennes engagées dans le cadre des opérations de reconquête du Nord du Mali » dixit le chef d’Etat major de l’armée malienne. Quand au Général de brigade Sékouba Konaté, Haut représentant de l’Union Africaine pour l’opérationnalisation de la Force en Attente de l’Afrique «Â Les crises auxquelles le Mali est confronté aujourd’hui constitue des menaces sérieuses aux principes fondamentaux de l’union Africaine, notamment le respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale, le rejet du recours à  la rébellion armée pour faire prévaloir des revendications politiques… C’’est pourquoi le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine a réaffirmé l’attachement indéfectible de l’UA et de l’ensemble de ses Etats membres à  l’unité nationale et à  l’Intégrité territoriale de la république du Mali, qui ne sauraient faire l’objet d’aucune discussion ou négociation… ». La présente rencontre de Bamako validera le travail des experts qui doit être transmis avant le 15 novembre au conseil de sécurité des Nations Unies à  travers le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine. C’’est pour cela que les chefs d’Etat de la sous région se réuniront les 11 et 12 Novembre à  Abuja au Nigeria pour une dernière mise au point. C’’est pourquoi le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouedraogo exhortera les chefs d’Etat Major de la sous région à  plus de précision dans le document qui se présenter à  Abuja avant d’arriver à  New York au siège des Nations -Unies.