Nord Mali : une zone du trafic de drogue en Afrique

Silence des Autorités maliennes A l'heure ou nous écrivons, les autorités Maliennes n'ont fait aucune déclaration sur cette affaire. A…

Silence des Autorités maliennes A l’heure ou nous écrivons, les autorités Maliennes n’ont fait aucune déclaration sur cette affaire. A Dakar, Alexandre Schmidt de l’office des Nations Unies sur les drogues et le crime(ONDC), a pourtant déclaré l’existence d’un réseau international de trafic de drogue dans le Nord Mali et qui ne fait l’objet d’aucun doute. Ce dernier n’est pas passé par quatre chemins pour faire cette révélation qui semble laisser indifférent les autorités Maliennes. «Â Un Boeing parti du Venezuela a atterri sur une piste artisanale à  15 km de Gao (nord-est) avant de décharger de la cocaà¯ne et d’autres produits illicites », a indiqué le responsable régional de l’ONUDC Alexandre Schmidt lors d’une rencontre avec la presse. «Â Il a ensuite voulu décoller et s’est écrasé le 5 novembre », a-t-il ajouté. La quantité de drogue n’est pas connue. Mais, il a estimé qu’un Boeing peut transporter 10 tonnes de cocaà¯ne. Selon lui, la drogue n’a pas été retrouvée, l’agence internationale Interpol a été saisie et une enquête est en cours. Mais, il a indiqué que la carcasse de l’avion a été incendiée par les trafiquants pour faire disparaà®tre toutes les traces. Cet accident est-il un crash anodin ? Non! Répliquent certains analystes à  la déclaration faite par le responsable régional de l’ONUCI à  Dakar. Le mystérieux cargo de Bourem s’est normalement posé avant d’être incendié par les membres de l’équipage eux-mêmes et pour un but évident : faire disparaà®tre toutes traces compromettantes  de leur passage. Ils ont réussi. La très puissante organisation CAMORRA est semble-t-il passée par là », affirment d’autres sources. Une information à  confirmer… Nord Mali : zone de trafic illicite Selon les informations, il n’ y avait pas la moindre victime aussi bien à  l’intérieur de l’engin que dans les environs. Cette spécificité ne pouvait passer anodine pour les observateurs du Sahara malien. Pourtant d’autres sont convaincus qu’il s’agit d’un redécollage raté à  l’instar des multiples cargos qui atterrissent souvent sur les pistes naturelles du Tilemsi et larguent des cargaisons illicites. Il s’agirait, pour le crash de Gao à  Bourem, jeudi dernier, d’un équipage de narcotrafiquants colombiens, en l’occurrence des branches maliennes de la Camorra, ( mafia Sicilienne ) pour qui le Sahara malien est devenu un eldorado incomparable ces dernières années (…) Et, dans le but de détruire tous les indices possibles des origines, les trafiquants ont choisi d’incendier l’engin avant de s’évaporer dans la nature désertique. Ou sont ces narcotrafiquants à  l’heure actuelle ? La sous région Ouest Africaine, une plaque tournante La Mauritanie, l’Algérie et le Niger sont des pays frontaliers du Mali au nord et pourraient servir de destination pour ces narcotrafiquants afin d’y évacuer leurs marchandises. La bande sahélo saharienne est connue pour la trafic d’armes, le terrorisme et la drogue, qui viennent ternir l’image du Septentrion Malien. Un trafic qui semble échapper aux autorités Maliennes.