Natif de Ségou en 1980, Nouhoum Dembélé a su se frayer un chemin dans le monde musical malien en quelques années. Il s’essaie d’abord à  plusieurs petits métiers comme la couture et la mécanique avant de verser dans le religieux ou l’exhortation tel qu’on définit le zikr. C’’est véritablement à  partir de 1997 qu’il s’y consacre, selon le vœu formulé par sa mère. Après la mort de celle-ci, Nouhoum Dembélé se met à  chanter les louanges du leader du mouvement Ancardine, le Cherif Ousmane Madani Haà¯dara : « Ma mère était une grande admiratrice d’Haà¯dara. Elle a toujours voulu que je célèbre cet homme à  travers mes chansons », témoigne l’enfant de Ségou. Connu pour sa voix mélodieuse, Nouhoum Dembélé quitte sa ville natale et s’installe à  Bamako en 2005. Il y côtoie les mouvements religieux et apprend en testant sa voix face aux fidèles. Polygame et père de plusieurs enfants, Nouhoum Dembélé se veut discret sur sa vie familiale : « Chez nous, on évite toujours de dire exactement le nombre de femmes et d’enfant car nous sommes issus de grandes familles et nous ne faisons pas de distinction pour ne pas fâcher ou vexer un membre de la famille ». Domicilié à  Banconi, un quartier populaire de Bamako, en Commune I, Nouhoum Dembélé a déjà  produit six albums de chansons religieuses. En outre, il accueille et forme des jeunes élèves avec qui il partage son expérience. à€ l’occasion du mois de Ramadan, Nouhoum Dembélé comme chaque année, retourne à  Ségou o๠il compte passer cette période de recueillement et deC sacrifice avec la grande famille. Un nouvel album est attendu dans les mois à  venir, toujours dans le style d’adoration qu’est le Zikr.