Nouveau round de tractations pour lever les derniers obstacles à un accord

Les rebelles restent fidèles à  leur position des derniers jours et sont donc toujours prêts à  signer l'accord dès que…

Les rebelles restent fidèles à  leur position des derniers jours et sont donc toujours prêts à  signer l’accord dès que possible dans sa version actuelle. « Cet accord fait la part belle à  Bamako, nous l’acceptons surtout pour l’intérêt de la paix », estime un cadre du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Du côté des autorités maliennes, l’émissaire Tiébilé Dramé est revenu de Bamako jeudi soir en compagnie de trois officiers supérieurs de l’armée. Cette présence des officiers « n’a rien de belliqueux », a assuré M. Dramé, précisant qu’ils devraient participer à  la définition des « modalités concrètes du déploiement de l’armée malienne à  Kidal » en cas de conclusion d’un accord. Les représentants de Bamako espèrent un compromis « avant le weekend, ou au plus tard pendant le weekend », a indiqué une source proche de cette délégation. Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté du pouvoir malien, sur le calendrier du cantonnement et du désarmement des combattants touareg, et sur les poursuites judiciaires engagées contre des chefs rebelles, dont Bamako refuse la suspension prévue dans le projet d’accord. Bamako rejette aussi l’usage du terme « Azawad », par lequel le MNLA désigne la région septentrionale du Mali. Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations de Ouagadougou ont pour objectif de permettre un retour de l’armée malienne dans la ville de Kidal, dans la perspective de l’élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.