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Nouvelle Constitution : quelles dispositions majeures ?

Le projet de réformes politiques pour la consolidation de la démocratie que le ministre Daba DIAWARA a eu la responsabilité…

Le projet de réformes politiques pour la consolidation de la démocratie que le ministre Daba DIAWARA a eu la responsabilité de présenter au nom du Comité d’appui aux réformes institutionnelles (CARI), propose de nouvelles dispositions quant aux conditions d’éligibilité et de système d’élection au Mali. Nouvelles dispositions Pour les présidentielles,les nouvelles dispositions stipulent de : n’avoir aucune nationalité étrangère, d’être âgé de 75 ans au plus le jour de l’élection, une manière de rajeunir les institutions. Par ailleurs, la double nationalité n’est pas permise pour se présenter. Il faudra donc choisir. l’élection au sein de l’assemblée nationale connait un virage important, car le changement en système mixte combinant le scrutin uninominal majoritaire et la représentation proportionnelle, ce qui suppose que 3/5 sont élus au scrutin uninominal majoritaire a deux tours et 2/5 sont élus sur des listes nationales à  la représentation proportionnelle suivant la règle du plus fort. Cependant, il n’est organisé d’élection partielle que dans deux cas : si le nombre de sièges vacants atteint au moins 10, a plus de deux ans de la fin de la législature ou si le nombre de siège vacant atteint un chiffre pour que la majorité parlementaire change. Le coût des élections Si auparavant les élections au Mali demandaient un budget colossal, les trois échéances (législatives, présidentielles et communales) se tenant à  des périodes différentes, les réformes envisagées par la nouvelle constitution permettent de corriger les lacunes en terme d’organisation, de finances, et de représentation de ces élections. De 1992 à  nos jours ont eu lieu 4 grandes élections pluralistes et dont les législatives ont connu sous chaque mandature des élections partielles qui étaient organisées en raison du décès d’un député, et sans tenir compte des coûts exorbitants qu’elles engendraient. Il est inutile d’injecter des gros moyens dans les élections seules au détriment des grandes préoccupations de l’heure afin que les milliards gaspillés soient utilisés à  d’autres fins. En attendant de soumettre ces propositions à  l’approbation de la population, il sied de mener une vaste campagne de sensibilisation pour que chacun puisse choisir librement entre le oui ou le non lors du référendu๠constitutionnel.