» Novembre à Bamako » : Une exposition hommage à la capitale

L'initiative, venue de "Les Editions Cauris" en partenariat avec l'Institut français, était fort appréciable. En témoigne la présence massive de…

L’initiative, venue de « Les Editions Cauris » en partenariat avec l’Institut français, était fort appréciable. En témoigne la présence massive de nombreuses personnalités de la culture malienne et universelle. La Directrice de «Â Les Editions Cauris », Kadiatou Konaré et ses collaborateurs y étaient également. Tout en couleurs, avec des photographies d’une qualité extraordinaire, le livre de Valérie Marin La Meslée, a été coédité par « le bec en l’air » en France et « Cauris éditions », ce livre met en lumière la capitale du Mali sous l’angle de la culture. «Â Ce n’est pas un livre de spécialistes. Ce n’est pas un livre d’enquête. Mais, c’est une promenade, une déambulation qui propose de voir une ville africaine comme n’importe quelle ville dans le monde », disait-t-elle lors de la conférence de presse de lancement du livre dans les locaux de «Â Les Editions Cauris ». Panorama Urbain « A Bamako, il y a des indicateurs qui m’ont convaincu que quelque chose se passait et la ville représente un panorama passionnant. Tout est-là  pour un vrai sujet sur une capitale africaine. Et, j’aime cette ville en plus du fait que c’est elle que je connais le mieux. C’est ma porte d’entrée sur l’Afrique ». Ce sont-là  autant de raisons qui ont poussé Christine (co-auteure du livre) ainsi que Valérie à  consacrer un peu de leurs temps à  sillonner les rues de Bamako, soit à  la recherche des artistes et des opérateurs culturels qui ne sont pas toujours disponibles, soit à  s’immerger dans les lieux de représentations de spectacles. Le livre dresse des entretiens et des portraits d’artistes célèbres comme Amadou et Mariam, Rokia Traoré, Salif Keita. Malick Sidibé, Moussa Konaté, Souleymane Cà®ssé, Kettly Noà«l…et certains artistes méconnus. Pratiquement aucun domaine de la création n’a été oublié. Notons que le bouquin est l’une des meilleures réalisations de la journaliste littéraire qu’est Valérie Marin La Meslée. Selon son auteur, « Novembre à  Bamako » est un carnet de voyage personnel sur l’Afrique, 50 ans après les indépendances. Bamako ressemble à  un gros village qui n’a pour autant pas volé sa réputation de véritable ville africaine, qui voit la mondialisation arriver mais qui ne se précipite pas. Pourquoi « Novembre à  Bamako » ? Valérie Marin La Meslée explique que « C’’est parce que J’ai découvert Bamako en 2002. Sept ans plus tard, je crois pouvoir, en marge du journalisme, témoigner d’un moment à  Bamako, au prisme de ce qui m’est le plus essentiel, la culture… ». Et Valérie d’ajouter qu’elle a été surtout inspirée par les innombrables rendez-vous de novembre dans cette capitale africaine aux relents foncièrement culturels. Cette œuvre invite tous les accros et même les néophytes de l’Afrique à  voyager dans le quotidien d’une ville qui, malgré le vent de la mondialisation, sauvegarde ses vieilles habitudes. Très émue, Kadiatou Konaré a signifié que sa collaboration avec « Bec en l’air » a été des plus enrichissantes, car émaillée d’échanges d’expériences extraordinaires. Notons que Valérie Marin La Meslée est journaliste littéraire à  la rubrique culture du Point et au Magazine littéraire.