Octobre : dernière session pour Bagadadji

Ca fourmille à  Bagadadji et dans l'hémycicle, ce lundi 7 octobre, C'’est Ousmane Bâ, le 3ème vice-président de l'institution, qui…

Ca fourmille à  Bagadadji et dans l’hémycicle, ce lundi 7 octobre, C’’est Ousmane Bâ, le 3ème vice-président de l’institution, qui a présidé cette cérémonie d’ouverture conscient des enjeux nationaux pour les prochaines législatives et qui doivent se tenir à  partir du 24 novembre. Primaires en vues au sein des états majors des partis politiques, réunions gouvernementales sur comment promouvoir la parité à  l’Assemblée, après la présidentielle de Juillet 2013, c’est désormais la plèbe des honorables qui est en ébullition. D’ores et déjà , des alliances inter-partis se nouent pour désigner les candidats à  la députation. Pour d’autres, on tourne la page : « Je ne me représenterai pas cette année, et la députation au Mali n’est pas une chose aisée », informe un député du RPM, décidé à  laisser la place à  d’autres. Pour cet autre honorable dame, l’heure de la compétition va bientôt sonner. « J’attends le bon moment pour annoncer ma candidature », informa cette dame, présidente d’un parti pour promouvoir les femmes. Vote du budget au programme Mais la session de lundi avait ses airs solennels pour d’autres. Ousmane Bâ en a relevé le caractère singulier, au regard des textes déposés sur le bureau de l’Assemblée nationale. Il y a notamment le vote du budget ou lois de finances 2014 pour relancer la croissance malienne et remettre l’économie en marche. Sans omettre de féliciter le président Ibrahim Boubacar Keà¯ta pour son élection et le Premier ministre Oumar Tatam Ly pour sa nomination à  ce poste, Ousmane Ba a précisé que les élus du peuple feraient de leur mieux pour accompagner l’action du gouvernement. Un gouvernement post crise et dont l’ampleur de la tâche doit inspirer les honorables. Si lui même n’a pas l’intention de renouveler son mandat, Ousmane Bâ a tenu à  rappeler le rôle joué par l’institution dans la crise qu’a traversé le Mali. Il a surtout fait une mention honorable à  ses collègues « pour le courage, l’efficacité, la compétence » dont ils ont fait montre « tant au niveau des activités ordinaires qu’au niveau de la dynamique diplomatique parlementaire surtout pendant la crise ». l’institution, estime-t-il, a été à  la hauteur et a géré cette période avec sang froid et responsabilité.